Surtout les Japonais sous-estiment l'effet mobilisateur de cette attaque. Ils pensaient que l'opinion publique étant hostile à la guerre, la défaite obligerait le président Roosevelt à négocier une paix avec le Japon en position de faiblesse. Il n'en est rien. L'attaque japonaise réunit à néant l'isolationnisme et nourrit un très fort patriotisme. Elle cimente l'unité nationale autour du président, commandant en chef des armées.