Hélène... Je dois t'avouer un secret. Je ne suis pas venu à Sparte pour apporter les salutations de mon père à ton époux, ni pour découvrir la Grèce, comme je l'ai prétendu. Je suis venu pour toi, uniquement pour toi. Je ne te connaissais pas et pourtant, là-bas à Troie, sur la terre de mon père, je rêvais de toi. Ton visage, ta grâce, ta beauté accompagnaient chacune de mes pensées. Je n'avais qu'une idée : venir à ta rencontre. Quand je t'ai aperçue, la première fois, dans ce jardin, tu étais exactement comme dans mes rêves. Hélène, mon coeur et mon corps tout entier brûlent d'amour pour toi.