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Citation de Zazette97


Il se retourne presque complètement sur son siège et suit Elise des yeux jusqu'à ce qu'elle passe le coin, bras dessus, bras dessous avec sa meilleure copine, Elin.
Et voici Henriette. Douce, douce Henriette. Comme elle est jolie ! Elle remonte lentement la rue en compagnie d'un garçon, un garçon roux mesurant une demi-tête de moins qu'elle.
Rien qu'eux deux. Ils discutent gravement, et veillent sans cesse à ne pas trop s'approcher l'un de l'autre.
Les dix centimètres qui les séparent persuadent Karsten qu'ils sont "ensemble", et il se met en colère.
Ce n'est pas la jalousie classique des pères à l'égard des garçons qui font du gringue à leurs filles, non, c'est de la colère à l'adresse de Marianne.
Non, ce n'est pas ça non plus : il n'est pas en colère.
C'est un chagrin dont il ne se débarrassera jamais, le chagrin que lui, leur père, ressent parce qu'il ne peut pas voir ses filles grandir.
Ce n'est pas de colère qu'il donne des coups sur le siège passager, qu'il a envie de se taper la tête contre le volant. p.251
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