Arriver au bout de celui-ci a été assez difficile, tant je rêvais de mettre ma main dans la figure d'un des protagonistes, voire de poursuivre en lui faisant manger le volume. Comment peut on encore écrire un personnage masculin tellement égocentrique et manipulateur, et en plus tellement sûr de son bon droit, et lui donner une fin considérée comme le pinacle du romantisme? Non, le fait qu'il ait menti à sa compagne pendant des années, qu'il s'estime avoir droit à son amour, qu'il lui reproche de prendre soin de l'époux qu'il a lui-même enfermé dans un lit d’hôpital?
Ce n'est pas tant le personnage odieux que je reproche au livre: un personnage de salaud peut être intéressant, non c'est le fait que tout cela soit présenté comme parfaitement banal.
Et à vrai dire le style, plutôt plat, n'aide pas non plus.
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