On remarque tout de suite le soin apporté à l’objet livre, c’est une belle édition, avec une couverture toilée, d’un vert olive, et une impression en creux d’un motif en bleu. A l’intérieur, les illustrations sont en noir et blanc, un dessin au trait, parfois très complexe, avec des pleines pages impressionnantes, pas de texte, pas de paroles, c’est entièrement muet. L’histoire est très étrange, assez obscure, il faut le reconnaître. Je l’ai lu deux fois et je ne sais toujours pas ce qu’il faut en retenir. Il y a une ambiance lourde, appuyée par le silence et le trait austère et froid, il y a de la violence, c’est une sorte de post-apocalyptique, mais rien n’est très clair, s’agit-il d’une allégorie sur notre société, violente, froide ? J’avoue qu’à la deuxième lecture, je n’ai toujours pas eu la révélation.
Un bel écrin pour un objet qui reste malheureusement impénétrable.
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Ces "planches anatomiques" réinterprétées révèlent tous les trucs et machins à l'intérieur de notre corps, ce qui est toujours passionnant. Mais l'histoire qui les encadre va plus loin : dans un graphisme très BD, c'est l'histoire d'un don d'organe qui se déroule rapidement sous nos yeux, suggérée par la page de titre et la page de conclusion.
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