Le vrai plaisir du collectionneur n'est pas de posséder, c'est d'acheter : de chasser, de fusiller le gibier. Ce n'est pas d'engloutir une fois un morceau de trente mille francs et d'aller le digérer comme le boa, en se retirant du marché pendant de longs mois; c'est d'acheter souvent, constamment. « Donnez-nous notre livre de chaque jour », telle est la prière d'un bibliophile. Or, le gibier abondait, et à quel prix!