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Citation de Jean-Daniel


Le 17 mars 2020, devant la menace que fait peser le Coronavirus sur la santé de la population, la France entre en confinement. Aux premiers instants de stupeur succède rapidement un très large consentement à respecter une mesure pourtant inédite, perturbante et à bien des égards hors norme. Du jour au lendemain, la vie se déplace des espaces publics et de travail vers les espaces privés. L’activité économique connaît un ralentissement brutal. Les frontières se referment, tandis que les transports collectifs s’arrêtent. Tous les soirs, le pays suit la situation dans les hôpitaux publics, placés en première ligne de ce qu’Emmanuel Macron a qualifié le 12 mars au soir de « guerre contre un virus ».
Ce qui surprend dans ce basculement, outre son ampleur et sa rapidité, c’est son caractère apparemment inévitable. Rares sont les voix qui s’élèvent alors pour contester la mesure ou en suggérer d’autres, moins radicales. À l’heure où nous écrivons ces lignes, elle semble encore faire largement consensus. Et si certains aujourd’hui regrettent son caractère uniforme, sans aucune forme d’ajustement à des situations individuelles ou locales, ils admettent volontiers qu’au vu des données qui étaient alors disponibles, ils auraient probablement pris la même décision. Bref, alors que la gestion de la crise fait l’objet de nombreuses critiques et de plaintes en justice, la décision de confiner qui est pourtant au cœur de l’action de l’État durant la pandémie de Coronavirus n’est guère (ou pas encore) remise en cause.
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