Les Sumériens ont eu une religion où les divinités demeuraient assez proches des hommes, jouaient comme ceux-ci un rôle bien défini chacun dans un secteur approprié à sa nature et à sa compétence et (...) par l'économie générale de la vie des mondes dont l'un ne meurt que pour donner naissance à un autre. Par là , et très grosso modo, l'attitude sumérienne devant l'intraduisible (si profonde qu'en soit la conscience) rejoint celle des Grecs et des Extrêmes -Orientaux et le Me demeure dans le même inconnaissable que le Tao et le Nirvâna, la Heimarmêné ou le Fatum. Elle s'éloigne, par contre, fondamentalement de celle des Sémites où la Transcendance de la personnalité divine éclipse tout le reste.
La religion sumérienne