Pour que l’État soit gouverné, il faut que le roi conserve la puissance de s’affirmer ; il n’y a d’ailleurs contre lui et contre cette manière de gouverner aucune opposition d’aucune sorte, ni nationale, ni politique. Les partages eux-mêmes qui reclassent si fréquemment les hommes et les territoires, sont l’affaire des rois qui se répartissent leur héritage. Les peuples restent indifférents. Le prestige de la dynastie est très grand et sans doute incompréhensible sans l’Église, car on ne peut invoquer pour l’expliquer aucun sentiment germanique.