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Citation de madaboutbates


Chapitre 19.
Ils se reposèrent toute la journée et toute celle du lendemain dans la chambre du fond, ne se parlant que par murmures très bas. Dehors, un figuier battait contre la fenêtre, agité par la brise qui montait de la rivière. Et quand le soleil tournait dans l’après-midi, les feuilles découpées jetaient de grandes ombres tremblantes sur le badigeon gris au-dessus du lit. La lumière du soleil, douce et dorée, apportait, avec le vent qui entrait par la fenêtre, un parfum d’automne.
– Demain, nous serons libres, dit Franklin, très confiant et très heureux.
– Libres ?
– Au moins, il n’y aura plus d’Allemands.
– C’est un peu tôt pour parler de liberté. Il nous reste encore beaucoup de chemin à faire.
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