Le premier soir, il n’osa pas toucher l’urne, ni parler à sa mère. Le lendemain, dans le noir, laissant l’air frais qui s’infiltrait entre les persiennes venir sur lui, il pleura. Il demanda pardon pour cette vie qui le poussait si fort et l’éloignait et l’attirait et l’arrachait. Il se sentit si malheureux qu’il ne vit pas d’autre issue que de partir et de s’ensauvager pour ne plus rien savoir, ne plus rien dire, rester ainsi, comme une bête dans ses instincts et son silence. Loin de tout.