Hervé Pauvert

Ma bien aimée Erelieva...
Quand tu liras e message, je ne serai plus.[...] Je suis dans ce sanctuaire dont tu aimais tant la beauté, et on m'attends dehors pour m'occire. Tant de gens sont prêts à combattre pour moi dans tout l'empire, mais il ne sera pas dit que pour moi se rallumera le feu de la guerre civile. Je vais donc sortir de ce si calme et saint asile, dans la lueur de l'aube, pour me livrer.
J'entends qu'on m'appelle d'une hypocrite voix.
Le temps est venu.
Je t'ai aimé jusqu'à la fin...

- Te rends-tu compte de ce qu'on a fait ?!
- Oui, nous sommes deux hors-la-loi, maintenant... Mais que vaut la loi quand elle est tissée de mensonges et de faux-semblants ?!

-Tu es content de toi? Tu accuses les représentants de l'évêque de Tolosa devant le légat impérial,!
-Je n'ai dit que l'évidence, et Marcus Remus sait que j'ai raison. Il agira comme bon lui semblera. Avec toute sa belle diplomatie semblable à la tienne.
-Sache qu'il y a des choses qu'il ne convient pas de dire... à certains moments, à certaines personnes...
-Je pense au contraire que le secret est un poison mortel.