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Critiques de Ian Bertram (8)
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Little Bird

Je suis restée hermétique au style un peu psychédélique et sanguinolent des illustrations de ce roman graphique, ainsi qu'à la narration qui joue avec la frontière du réel.

L'héroïne de douze ans, Little Bird cherche son identité et ses racines et elle tente de raviver une révolte canadienne. Le parcours initiatique et la quête identitaire auraient pu me charmer, mais je dois confesser que je ne suis pas sûre d'avoir tout compris, le jeu avec la frontière du réel a eu raison de moi. Si vous aimez l'hémoglobine et que vous êtes moins cartésien que moi, vous pouvez peut-être tenter votre chance !
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Little Bird

Les projets de science-fiction dans le monde de la bande-dessinée se multiplient. Ce qui n’est pas pour nous déplaire.

Glénat BD nous offre cette fois la traduction de Little Bird, premier projet du réalisateur et auteur canadien Darcy Van Poelgeest chez l’éditeur indépendant Image Comics.

Au dessin, on retrouve le génial Ian Bertram (Dans l’antre de la pénitence) épaulé par les couleurs de Matt Hollingsworth (Preacher, The Wake).

Une équipe de choc donc qui mise sur un sous-genre particulièrement en vogue : la dystopie post-apocalyptique.



Dans un futur indéterminé, l’Empire Américain est devenu une dictature fasciste, agressive et théocratique. Depuis trente ans, la guerre fait rage sur le continent Nord-Américain et seule une poignée de rebelles se dressent encore contre le Nouveau Vatican et son Évêque Tout-Puissant.

Parmi eux, une jeune fille du nom de Tantoo, surnommée Petit Oiseau, et sa mère. Lorsque cette dernière s’apprête à affronter l’envahisseur dans un ultime affrontement, Petit Oiseau comprend que ce sera bientôt à elle de lutter envers et contre tous.

Bien décidée à renverser l’Évêque et ses sbires, elle fait chemin vers le Nord, pour retrouver le dernier héros canadien : La Hache. Pour libérer le peuple, le Nord, et perpétuer le Rêve.

C’est dans un récit abrupt que nous entraîne Darcy Van Poelgeest avec Little Bird. Le monde tel que nous le connaissons n’existe plus, il a changé, évolué. Des mutations ont entraînés l’apparition de nouvelles espèces (qui ne sont jamais le cœur du récit) et certains hommes sont venus au monde avec un gêne très particulier qui les rend quasiment indestructibles : le gêne de la résurrection.

Rejetée par l’Église, ou plutôt par l’horrible système totalitaire et ultra-violent qu’elle est devenue, cette évolution fait l’objet d’une traque impitoyable. Une traque d’autant plus sanglante qu’elle coïncide avec l’hégémonie de l’Empire Américain sur le reste du monde et notamment sur la résistance canadienne, dernière encore en lutte.

L’histoire débute pourtant avec la quasi-annihilation de celle-ci et le début d’une aventure pleine de rage et de vengeance, celle de Petit Oiseau.



À première vue, ce futur n’a rien de vraiment original. À première vue seulement.

Car le trait de Ian Bertram et l’univers coincé quelque part entre les délires d’un Jodorowsky et la patte graphique d’un Moebius transforme ce qui n’aurait pu être qu’une énième balade en terrain post-apocalyptique en une histoire poignante, violente et passionnante.

Grâce au récit de Darcy Van Poelgeest d’abord, qui prend des détours inattendus et pousse la violence et l’univers catho-totalitaire à son paroxysme servi par un délire science-fictif aussi réjouissant que glaçant.

Par les personnages ensuite, et cette histoire proto-familiale entre Petit Oiseau, Gabriel et l’Évêque. Une histoire de vengeance, de colère et d’amertume où le monde vacille sur ses bases à cause de l’intolérance et de la folie des hommes.

L’approche cryptique de l’univers et de sa chronologie laisse au lecteur une envie irrépressible de tourner les pages pour démêler le vrai du faux, pour grappiller de nouvelles informations sur ce futur où la technologie permet des miracles mais où l’homme semble toujours aussi gangrené par la foi.



Violent, le comic l’est totalement. Ian Bertram et Matt Hollingsworth accomplissent un travail particulièrement fascinant et offre au lecteur des planches généreuses en matière d’hémoglobine et de membres tranchés.

Little Bird parle de toute façon d’un monde mort et qui n’en finit pas de mourir à cause de la monstrueuse bêtise humaine, du fanatisme et de la rancœur. Au milieu, Petit Oiseau rassemble tout : la colère, le chagrin, le courage et l’espoir. Perdue dans un univers où le compromis n’est plus possible, elle choisira de faire tout ce qu’il faut, même le pire.

Derrière ses allures de divertissement ultra-violent, l’oeuvre de Darcy Van Poelgeest fourmille de réflexions sur l’usage de la force et sur la façon de faire la paix avec soi-même.

Dans cet univers glauque où la Croix n’a laissé que des cendres et des déserts, seul le courage et le sacrifice peuvent permettre à l’humanité de survivre. Un mince espoir dans une nuit noire.



Surprise.

Pour son premier album, Darcy Van Poelgeest s’aventure dans un futur terrifiant pour construire un monde violent et creepy où la foi est devenue une folie et où la colère brûle tout sur son passage.

Grâce au dessin de Ian Bertram et aux couleurs de Matt Hollingsworth, Little Bird prend son envol et se permet toutes les folies.


Lien : https://justaword.fr/little-..
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Little Bird

Désolée mais je n'accroche pas à ce type de narration trop gore. Esthétiquement je n'apprécie pas mais il faut reconnaitre le dessin est plutôt original et très riche.

Donc ce n'est pas forcément mauvais mais je n'aime pas.
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Little Bird

Alors... Ce roman graphique est d'une richesse telle qu'il est difficile de savoir par quoi commencer. Peut-être déjà par remercier Babélio et les éditions Glénat pour m'avoir envoyé ce très beau livre, que je n'aurais sûrement jamais osé lire sans la Masse Critique.

Je vais y aller comme ça me vient, ou du moins comme ça l'est venu au cours de ma lecture. Au début, je n'ai pas accroché au style de dessin, un peu trop brut pour moi, trop anguleux. Et puis en avançant, j'ai trouvé la douceur qui me manquait non dans les lignes mais dans les cartouches où étaient écrites les pensées du personnage principal, Petit Oiseau. Effectivement, un charme poétique et mystérieux s'en dégage, et j'ai beaucoup aimé cela.

Une autre chose m'a frappée et m'a dérangée, pour le coup : le sang. Il y en a partout, presque sur une planche sur deux, et au bout d'un moment, c'est vrai que ça fait un peu trop d'hémoglobine quand même. D'accord le régime dictatorial dépeint est violent, mais quand même, pas la peine de dessiner des boyaux à chaque fois que quelqu'un se fait tuer.

Au-delà de ça, j'ai trouvé l'univers et l'intrigue crées très intéressants et très captivants. C'est vrai qu'on ne comprend pas tout. Mais ça ne m'a personnellement pas trop gênée à part peut être un peu au début le temps que l'histoire se mette en place et le temps de s'habituer à l'alternance des lieux et des personnages. Peut-être pourrait-on reprocher un peu "trop" d'imagination, dans le sens où je me suis parfois un peu perdue dans ce monde dystopique. Sinon, l'intrigue est bien menée, bercée justement par les apartés poétiques ; dialogues, action, dessin, tout est bien équilibré.

Enfin, je voudrais rajouter que cette BD a les qualités d'une belle oeuvre de science-fiction, en ce qu'elle pose des questions sur certaines dérives (puritanisme corrompu des Etats-Unis ? Guerres technologiques ? Volonté d'éradiquer la différence ? Sujétion des peuples à un pouvoir suprême ? Relations entre l'Etat et la religion ?) qu'on sait malheureusement possibles.

J'ai l'impression que c'est le premier volume d'une série ; dans ce cas je lirai le deuxième avec plaisir ! En espérant que le dessinateur aura utilisé un peu moins de rouge...
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Little Bird

J'essaye de sortir de ma zone de confort, mais décidément, les BD, ce n'est pas mon truc. Je sûre que l'histoire de celle-ci m'aurait beaucoup plus plu en roman, car j'ai eu l'impression de passer à côté de beaucoup de subtilités intéressantes !



Nous sommes dans un futur où le clergé a pris le pouvoir en Amérique du Nord. Au Canada, une résistance s'organise. Une petite fille est chargée d'une mission de dernier espoir et s'ensuit moultes péripéties.



Je n'ai pas compris grand-chose, je dois bien l'avouer. Quelques passages un peu oniriques m'ont perdues, je ne savais plus qui était qui, quand, comment, la mère et la fille se ressemblant.

Il y a une débauche d'hémoglobine qui n'est pas vraiment de mon goût, d'autant que les combats ne sont pas vraiment dessinés.

L'univers mis en place est plein de promesses, mais malheureusement j'ai trouvé le scénario assez brouillon.



En même temps, je ne m'y connais pas en romans graphiques, donc peut-être que je ne sais tout simplement pas y voir ce qu'il y a à y voir, ou que je cherche à y voir autre chose et que mes attentes seront forcément déçues.



En tout cas, ce n'est malheureusement pas ce Little Bird qui me réconciliera avec ce genre...
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Little Bird

Little Bird pourrait presque se passer de dialogues et même, on pousse un peu le bouchon, d’une intrigue. Qu’importent en effet les rebondissements de cette histoire solidement narrée mais brodée sur un canevas archi-classique. [...] Le travail de Ian Bertram pourrait se suffire à lui-même et justifie à lui seul la lecture de cette envoûtante symphonie teintée de sang et de larmes.
Lien : http://www.bodoi.info/little..
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Little Bird

On pourrait débattre sur ce sous texte, mais ce qui compte c'est surtout qu'on a ici un récit absolument passionnant d'un bout à l'autre. C'est très immersif, avec des personnages extrêmement attachants !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Little Bird

Une Amérique futuriste dystopique au possible où un gouvernement fou de dieu mène une politique expansionniste à outrance, quitte à entretenir une guerre sanglante avec son voisin canadien.







Little Bird, une petite indienne dont la famille et le village ont été massacrés, cherche à réveiller « La Hache » un guerrier emblème de la résistance canadienne afin de renverser l'envahisseur.



Mais sa quête va être aussi épique que dangereuse, lui réservant de biens sombres choses sur son passé et ses parents.







Sur un scénario du canadien Van Poelgeest aussi chargé que noir, Ian Bertram, déjà impressionnant sur Dans l'antre de la pénitence propose des graphismes souvent magistraux où les influences diverses et variées s'entrechoquent (de Moebius à Kirby) au fil d'une histoire prenante dont les thématiques, si pas toujours exploitées à fond, résonnent avec force (que ce soit le fanatisme, les luttes de pouvoir ou l'esprit de révolte).



Peut être pas un futur classique mais assurément un bon album de SF post-apo divertissant.



A lire en musique: Une Amérique futuriste dystopique au possible où un gouvernement fou de dieu mène une politique expansionniste à outrance, quitte à entretenir une guerre sanglante avec son voisin canadien.







Little Bird, une petite indienne dont la famille et le village ont été massacrés, cherche à réveiller « La Hache » un guerrier emblème de la résistance canadienne afin de renverser l'envahisseur.



Mais sa quête va être aussi épique que dangereuse, lui réservant de biens sombres choses sur son passé et ses parents.







Sur un scénario du canadien Van Poelgeest aussi chargé que noir, Ian Bertram, déjà impressionnant sur Dans l'antre de la pénitence propose des graphismes souvent magistraux où les influences diverses et variées s'entrechoquent (de Moebius à Kirby) au fil d'une histoire prenante dont les thématiques, si pas toujours exploitées à fond, résonnent avec force (que ce soit le fanatisme, les luttes de pouvoir ou l'esprit de révolte).



Peut être pas un futur classique mais assurément un bon album de SF post-apo divertissant.


Lien : http://bobd.over-blog.com/20..
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