Il (Ceaușescu) parlait du prix que nous exigions pour les visas de sortie les minorités désirant fuir la Roumanie. «Le pétrole, les Juifs et les Allemands sont nos meilleurs produits d'exportation», avait-il coutume de plaisanter. (p. 59)
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Le nouvel accord Marcu-Yesahanu, toujours verbal, stipulait que Bucarest devait recevoir une certaine somme en liquide à négocier au cas par cas, selon l'âge, l'éducation, la profession, la situation de famille, pour chaque Juif autorisé à émigrer. En 1978, cette somme allait de 2000 à 50 000 dollars par personne. Dans certains cas elle pouvait atteindre 250 000 dollars.
(p. 61)