Il faut toujours s’y engager prudemment, le soir tout particulièrement. C’est un passage anonyme, caché, mal éclairé, qui ne paye vraiment pas de mine, infesté de mauvaises herbes qui grimpent à peu près sur tous les murs. On a du mal à croire qu’au bout de cette enfilade de pavés se dissimule l’entrée d’un des plus beaux bâtiments de Venise.