Tous les jours, je reviens vers le marché pour grappiller à droite et à gauche quelque nourriture. j'ai souvent faim. je vois les mêmes enfants qui font comme moi. Ils veulent toujours pas de moi dans leurs bandes. je m'occupe plus d'eux. je suis seule. je m'habitue. finalement, les marchands sont pus généreux. ils n'ont pas peur de moi, ne me chassent pas. Alors qu'ils râlent tout le temps après ces bandes de voyous qui chapardent des qu'ils ont le dos tourné.