Je vais par le monde en portant ma joie
Et mes chansons pour bagages
Je chante l'aurore et je chante ma Foi
Je Parcours un très bon voyage
Je vais par les villes, je vais par les champs
Mon coeur ne connaît pas la haine
Mes poches sont vides et je lance mes chants
Qui volent très loin dans la plaine
Et si je rencontre la mort en chemin
Fauchant parmi les rangs des gueux
Oui je serais prête pour un dernier voyage
Je lance mon dernier adieu.
Prenant conscience du malheur qui pouvait l'atteindre, Nelly semblait tomber subitement dans l'âge adulte, celui auquel on aspire, puis que, dans ces circonstances, on redoute.