Dans ces contrées où je ne capte aucun réseau, mon portable reste au fond du sac. Quel bonheur d’abandonner cet objet dont je suis devenu un esclave consentant. Quel plaisir de sentir que mes sens sont en éveil, qu’ils ne sont pas captifs des notifications et des messages incessants qui polarisent désormais une si grande part de mon attention. J’ai l’impression de réapprendre à vivre l’instant présent.