Parfois, dans la tiédeur d’une nuit d’été, il étendait une couverture au petit bonheur dans un pré fauché de frais, se couchait sur le dos et contemplait le ciel étoilé. Alors, il pensait à l’avenir, qui s’étendait à l’infini devant lui, justement parce qu’il n’en attendait rien. Et quand il restait couché là assez longtemps, il avait parfois l’impression que la terre sous son dos se soulevait et s’abaissait tout doucement, et, à ces moments-là, il savait que les montagnes respiraient.