— Bianca !
Il cria mon nom comme s’il savait que je pensais à lui.
— Oui ? répondis-je, contente de m’éloigner de mes pensées.
— Où es-tu ? s’écria-t-il, sa voix semblant plus proche.
— Au bord de l’eau ! lui répondis-je en me remettant à fixer l’océan.
— Qu’est-ce que tu fais là ? dit-il en courant vers moi.
Puis, agacé, il cracha :
— Tu ne peux pas disparaître comme ça.
Il ralentit le pas en arrivant à moi, et je vis du déplaisir sur son visage sévère.
— Nous sommes sur une île déserte, dis-je en roulant des yeux. Je ne m’en fais pas tant que ça.