— Jakob ? murmurai-je immédiatement, en panique.
— C’est moi, répondit-il aussitôt d’un ton légèrement narquois qui me fit grimacer face à la mer.
Je cessai de m’en faire pour lui.
— Qu’est-ce qui ne va pas ? demandai-je d’un ton doux, car je me sentais étourdie et en sueur.
— Excepté d’avoir été kidnappé et ligoté ? répliqua-t-il d’un ton sarcastique.
Je me demandai alors ce qui était arrivé à l’homme bienveillant dont j’avais été proche à l’arrière de la voiture.
— Eh, ne me le reproche pas. Ce n’est pas moi qui t’ai kidnappé.
Je savais qu’il saisissait la perplexité dans mon ton de voix.
— Je sais. Désolé, je suis irritable, c’est tout.
Sa voix était moins stressée.
— Je comprends, dis-je avec un léger hochement de tête.
Et je comprenais vraiment. Cette situation exaspérerait n’importe qui.