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Critiques de Jack Du Brul (25)
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Oregon, tome 6 : Corsaire

Jack Du Brul, parrainé par Clive Cussler, poursuit les aventures de l’Orégon, un navire surarmé camouflé en vieux rafiot et occupé par l’élite des mercenaires mené par Juan Cabrillo. Cette fois, une conférence de paix pourrait faire évoluer positivement la situation au Moyen-Orient. Mais la secrétaire d’état américaine est capturée par des terroristes. Juan et ses hommes vont tenter de la retrouver et, parallèlement, mettre la main sur les écrits d’un musulman qui, à la fin de sa vie, aurait rédigé un traité visant à la coexistence pacifique des religions.

Après le traditionnel prologue en pleine bataille navale avec corsaires barbaresques et coups de canon, le roman se recentre à l’époque actuelle. La majeure partie de l’action aura lieu en Lybie et le terrorisme va se trouver dans la ligne de mire des deux romanciers, par l’intermédiaire de leur héros, Juan Cabrillo.

Du Brul maitrise manifestement les ficelles du page-turner et, en dépit de quelques longueurs, l’écriture fluide et sans fioriture, maintient le suspense durant 502 pages. Les recettes ne changent guère : le roman alterne les aventures et les points de vue, avançant à un rythme soutenu avec des chapitres relativement courts, toujours nerveux et régulièrement ponctués de cliffhangers. Comme toujours, le côté serial de l’intrigue voisine avec des scènes d’action spectaculaires à la manière des gros budgets hollywoodiens. L’aspect cinématographique de l’intrigue, complètement assumé, multiplie d’ailleurs les références attendues à James Bond et Indiana Jones auquel s’ajoute une sous-intrigue à base de trésor et d’ésotérisme dans la lignée d’un Dan Brown. Toutefois, la série Orégon se distingue de la saga « mère » consacrée à Dirk Pitt en privilégiant l’action pure au détriment du mystère et de l’émerveillement teinté, parfois, d’un soupçon de science-fiction ou de fantastique. Là où Pitt doit résoudre des énigmes, découvrir l’Atlantide ou renflouer le Titanic, Cabrillo se « contente » de combattre les barbus et de sauver le monde à la manière d’un héros de roman de gare façon Exécuteur. C’est véritablement les romans d’aventures populaires (dit « pour hommes ») qu’évoque ce CORSAIRE avec leur qualité (rythme enlevé, explosions et fusillades à foison) mais aussi leurs défauts (linéarité de l’intrigue, prévisibilité des rebondissements et méchants fort caricaturaux), défauts évidemment accentués par une pagination conséquente. Toutefois ne boudons pas notre plaisir : CORSAIRE demeure un bon mélange d’action, d’aventures et de techno thriller agrémenté d’une touche historique et d’un soupçon de théologie (les dernières lignes s’avèrent d’ailleurs fort réussies et bien trouvées).

Bref, un épais bouquin popcorn, bien huilé, facile à lire et globalement satisfaisant. S’il ne peut se hisser à la hauteur des meilleurs « Cussler », CORSAIRE reste l’assurance d’un divertissement efficace et plaisant qui saura contenter les fans de l’auteur (et de ses « collaborateurs » variablement doués).


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Oregon, tome 7 : La mer silencieuse

J'aime beaucoup Clive Cussler, mais ce livre-ci m'a un tantinet déçue. Trop peu de références et de découvertes historiques à mon goût, et trop peu de mystère, on y trouve plus du "James Bond" que du "Indiana Jones".

A lire pour tous les fans d'action !
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Oregon, tome 7 : La mer silencieuse

Jack Du Brul est un auteur américain de techno-thrillers né en 1968 créateur du personnage de Philip Mercer, héros de huit romans parus entre 1998 et 2015. En 2005, Du Brul prend la suite de Craig Dirgo pour écrire en collaboration (hum !) avec Clive Cussler, les dossiers de l’Oregon. Il commence son « run » sur la série avec QUAR MORTEL et le termine huit ans plus tard avec MIRAGE.

Septième roman de la saga, LA MER SILENCIEUSE s’avère totalement classique et bien dans la manière des romans de Cussler : un thriller maritime qui mêle action, aventure, un brin d’anticipation technologique, une solide dose de politique fiction et une pointe d’histoire puisque, comme tous les « Cussler », le bouquin débute par un prologue historique. Ici, l’exploration d’une île menée par cinq frères juste avant l’attaque contre Pearl Harbour. LA MER SILENCIEUSE effectue alors un bon temporel d’une soixantaine d’années pour suivre les efforts de Juan Cabrillo, capitaine du navire suréquipé Oregon, afin de récupérer un satellite qui s’est écrasé en Argentine. Les membres de l’Oregon vont ainsi se retrouver au cœur d’intrigues politiques avec une menace de guerre de l’Argentine appuyée par la Chine qui décide carrément d’annexer l’Antarctique. Les différents intervenants tentent également de mettre la main sur l’épave d’un navire chinois prétendument maudit, La mer silencieuse.

Toujours inspiré par les grands héros de l’aventure (on le répète à chaque chronique d’un Cussler mais ces différents héros, que ce soit Cabrillo ou Dirk Pitt, sont incontestablement les héritiers de James Bond et d’Indiana Jones avec un soupçon de Tintin et de Bob Morane), LA MER SILENCIEUSE trahit néanmoins le prédominance de Du Brul sur Cussler : ici beaucoup moins de mystère et de notes historiques, l’essentiel du roman se contente de décrire une course poursuite entre diverses factions antagonistes. Le roman constitue donc un concentré d’action avec son quota obligatoire de poursuites, fusillades, bagarres, etc. L’écriture, pour sa part, parait aussi un peu plus simple et plus « pulp » que les « véritables » Cussler (il est évident que l’auteur n’est, ici, qu’un superviseur voire un prête-nom !) mais Du Brul utilise, lui aussi, tous les trucs habituels du « page turner » à l’américain : chapitres très courts, dialogues nombreux, multiplication des points de vue pour maintenir le suspense et cliffhangers nombreux afin de relancer l’intérêt.

Si le scénario n’est pas très original ni novateur et si le roman manque un peu de scènes « bigger than life » (que l’on trouvait, par exemple, dans SAHARA, ONDE DE CHOC ou RAZ DE MAREE) ou d’un authentique sense of wonder (difficile de passer après RENFLOUEZ LE TITANIC ou ATLANTIDE en terme de dépaysement), LA MER SILENCIEUSE demeure un très plaisant divertissement qui saura contenter les fans de techno-thriller maritime.


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Oregon, tome 5 : Croisière fatale

un triller aux scènes d,actions efficaces.
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Oregon, tome 3 : Quart mortel

juan cabrillo est le directeur de la corporation une agence de mercenaires au service des intérêts des occidentaux a bord de l Oregon un navire de guerre ultra moderne les membres de la corporation remplissent les missions les plus périlleuses
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Oregon, tome 4 : Rivage mortel

Comme souvent avec les "CUSSLER", le roman débute avec un fait historique (ici en 1896 avec perte d'un navire) et une mission spéciale contemporaine qui au départ n'a rien à voir avec le premier fait. Le recoupement se fait au fil des chapitres. Ce roman fait partie de la série OREGON, chalutier crasseux, rouillé, pourri, à l'équipage - du capitaine aux matelots - "puants". Ce n'est bien évidemment qu'une façade cachant dans ses entrailles le top niveau des technologies, électronique, informatique, armement,...

Tout se passe comme toujours sur et dans les océans. Et toujours très difficile de faire une pause dans la lecture d'un CUSSLER.

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Oregon, tome 6 : Corsaire

Quand une secrétaire d'état en route pour une conférence de paix disparaît dans des circonstances suspectes, difficile pour le gouvernement américain de mener une enquête aboutie sans provoquer un désastre diplomatique. C'est donc tout naturellement que Juan Cabrillo et son équipe de mercenaires se voient chargés de découvrir la vérité et retrouver la politicienne, en toute discrétion bien sûr.



L'intrigue de Corsaire s'éparpille moins que d'autres romans de l'auteur. On voyage peu, le gros de l'action étant concentré en Libye. Et si chasse au trésor il y a, celle-ci se révèle bien anecdotique, le gros de l'intrigue tournant autour du terrorisme. Entre la secrétaire d'état à retrouver avant qu'il ne soit trop tard, l'ennemi tapi dans l'ombre à identifier et la conférence de paix à protéger, l'équipage de l'Oregon ne manque pas de travail !



Après cette relecture de Corsaire, force est de constater que je sais désormais pourquoi je n'avais pas tapé de critique lors de la première tant les sentiments qu'il m'inspire sont mitigés !

Le livre est bon, indéniablement... mais pourtant, il lui manque « ce truc » qui le rendrait vraiment indispensable.



D'un bout à l'autre du livre, on retrouve les ingrédients chers à l'auteur, en particulier des scènes d'action à couper le souffle, digne des plus gros blockbusters au cinéma. Passant d'un groupe de personnages à un autre – « gentils » comme « méchants » – au gré des chapitres, la narration se veut fluide et parvient toujours à ménager un certains suspens. On ne ressent ainsi aucune véritable longueur tout au long des 502 pages du livre, et l'envie de poursuivre la lecture est présente à chaque fin de chapitre. Il n'y a pas non plus de grosses facilités à déplorer, à l'exception peut-être d'une seule, aisément pardonnable. Et les membres de l'équipage mis en avant dans ce volume offrent une belle diversité, aussi bien dans leurs profils que dans leurs compétences. Linda, la combattante hors-pair, brille ainsi particulièrement, tandis que les geeks Mark, Eric et Hali se retrouvent expédiés sur le terrain. Puis reste Juan, véritable McGyver à ses heures et dont le handicap constitue véritablement une force au vu des usages variés qu'il fait de sa prothèse. Bref, la fine équipe éclipse sans mal tous les personnages secondaires !



… Néanmoins, si le plaisir est indéniablement là, cet opus manque un peu de fantaisie, de surprises (on devine très vite l'identité du chef des terroristes et l'on a rarement l'impression que les protagonistes sont en danger). Les personnages passent leur temps à se rendre d'un point à un autre avec une grosse baston entre les deux. Les scènes d'action, bien que spectaculaires, sont somme toutes plus « sobres » que d'habitude (la sobriété façon Cussler étant toute relative). Mais c'est un fait, Corsaire manque un peu de charme et de mystère. La linéarité de l'intrigue y est sans doute pour beaucoup : il y a là bien peu « d'aventure », en fin de compte, même si la série Oregon a toujours davantage penché de ce côté.



Au final, Corsaire demeure un chouette roman d'action, où les gentils tapent sur les méchants à coups de missiles, torpilles et lance-roquettes, sans oublier quelques bonnes fusillades dans des contextes parfois incongrus. Clairement, on ne lira pas cet opus pour son scénario, même s'il fait passer un bon moment. le duo Clive Cussler / Jack du Brul fonctionne décidément très bien !
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Oregon, tome 5 : Croisière fatale

Première lecture de Clive Cussler, et probablement ma dernière. Roman du genre espionnage et d'aventure, il s'apparente plus à un film de série B de piètre qualité. Il s'agit là de la 5éme aventure de la série "Oregon" avec juan Cabrillo comme meneur de ce qui est appelé la "Corporation". On retrouve ici un thème de plus en plus abordé par les écrivains : celui de la surpopulation mondiale ( Cf : Inferno de Dan Brown).



Au delà du style d'écriture très basique, l'histoire en elle même est sans aucun suspense, les scènes d'aventure sont trop hasardeuses et brouillonnes, , des personnages caricaturaux, sans âmes et dotés d'un humour affligeant . En bref, le livre se laisse lire facilement mais sans aucune émotion, par contre, si vous vous attendez à un bon roman d'espionnage, passez votre chemin...
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Oregon, tome 6 : Corsaire

Chouette livre d'aventures qui s'ouvre par une bataille célèbre entre des pirates et un navire américain. Ici on suit les aventures d'une société qui œuvre pour les USA et qui a pour terrain de chasse la Somalie, la Libye à bord d'un vrai faux bateau ils traquent les pirates somaliens, à cela se greffe une chasse archéologique visant à trouver un document qui attesterait que l'islam et la religion catholique sont compatibles, ajoutez à ça une conférence sur la paix au moyen-orient et la disparition de la secrétaire d'état des affaires étrangères des USA et vous obtenez un bon roman d'aventures remplis de retournements de situations mais hélas de beaucoup de clichés et d'une écriture assez pauvre. Pour vous faire une idée, y a un peu de pirate des Caraïbes, de Indiana Jones, de piège en haute mer et autres joyeusetés du genre mais mises en scène par Max Pecas. Au final pas un grand livre, mais une bonne occasion de s'évader en posant son cerveau et son sens critique
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Oregon, tome 4 : Rivage mortel

Ma première lecture de Rivage Mortel remontait à il y a déjà quelques années. Ne l'ayant pas critiqué à l'époque, j'ai eu la surprise de m'apercevoir que je n'en avais finalement pas retenu grand-chose et ai pu le redécouvrir d'un œil presque neuf, d'autant que la construction de l'intrigue fait que celle-ci n'est pas gâchée par l'absence de la découverte. Néanmoins, de petits défauts que je n'avais pas remarqués la dernière fois m'ont ce coup-ci sauté aux yeux... d'autant que l'excellent The Emperor's Revenge est passé par là entretemps.



Clive Cussler et ses nombreux co-auteurs ont depuis longtemps compris que c'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleurs plats. Aussi la recette de base de leurs romans est-elle invariablement la même depuis maintenant plusieurs décennies : un trésor en vadrouille, une demoiselle à sauver, des méchants très très méchants, une catastrophe écologique en ligne de mire et de l'action à grand spectacle.



Rivage Mortel n'échappe pas à la règle, l'intrigue mélangeant diamants perdus, complots politiques et écoterrorisme. Si si, tout ça va ensemble et de façon cohérente de surcroît. Autant dire que l'équipage de Juan n'a pas le temps de s'ennuyer... Du Congo à Angola en passant par le Zimbabwe et surtout la Namibie, le roman nous mène d'un bout à l'autre de la côte ouest de l'Afrique, même si l'on ne « voyage » pas vraiment, la narration se focalisant davantage sur les rebondissements que sur le décor. Pas de blabla interminable non plus, sauf lors des réunions stratégiques. On a tout de même droit à de longues descriptions des armes et du matériel high-tech employé par la Corporation, mais pour le reste, place à l'action.



Le scénario se veut assez linéaire et sans grand mystère, les péripéties s'enchaînant les unes après les autres dans une progression logique, parsemée d'informations lâchées au compte-gouttes de sorte que le lecteur aie toujours une longueur d'avance sur l'équipage de l'Oregon. On aimera ou pas, le procédé s'avérant efficace pour éviter les longues explications au fur et à mesure, mais tuant héla aussi tout effet de surprise concernant l'intrigue. Vous l'aurez-compris, dans ce Cussler-là, la chasse au trésor n'est pas très présente et sert seulement de prétexte pour lancer l'intrigue.

Pour le reste, on se retrouve donc avec un pur roman d'action d'un peu plus de 500 pages, que l'on ne voit heureusement pas trop passer. Si les fusillades ne sont pas toujours fluides, décrivant peut-être *trop* précisément les échauffourées, le flot d'informations les rendant parfois plus confuses qu'autre chose, on a heureusement aussi droit à de purs moments de bravoure très cinématographiques, comme sait si bien les écrire Clive Cussler. C'est peut-être un poil plus « sobre » que dans d'autres de ses livres (le mot étant ici à prendre avec de très grosses pincettes), mais c'est toujours aussi réussi. L'effet whaow est là et on retient son souffle.



En revanche, côté développement des protagonistes, c'est le calme plat. Si Juan est bien évidemment très travaillé, Sloane n'est finalement là que pour faire joli, déambulant à bord sans but une fois l'histoire lancée. De façon générale, les personnages secondaires, très nombreux, sont à peine esquissés, même les hommes sur lesquels Juan compte le plus. La seule à avoir été un peu plus mise en avant que les autres, c'est Linda Ross, aussi douée pour mener l'assaut fusil en main que les interrogatoires. De toutes façons, même si chacun a un poste, tout le monde semble être multitâche sur l'Oregon...



Si la lecture s'avère mouvementée d'un bout à l'autre, à peine entachée par quelques longueurs, il y a donc tout de même du bon et du moins bon dans Rivage Mortel. Les amoureux de romans d'aventure purs et durs risquent de ne pas trouver leur compte dans ces histoires de politique et d'écologie réglées à grands coups de gatling, les amateurs de thrillers ne frissonneront pas une seconde et regretteront la transparence de l'intrigue... par contre, si vous voulez une histoire où des héros suréquipés en viennent au fil des pages à sauver le monde ou presque à grands renforts d'explosions, là, vous allez kiffer.



Rivage Mortel ne fait à mes yeux pas vraiment partie des meilleurs Cussler aux côtés de The Emperor's Revenge ou d'Atlantide, mais se situe tout de même dans la moyenne haute, largement au dessus de L'or bleu ou Le trésor du Khan, et ne manquera pas de vous plaire si vous aimez ce genre de récit.
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Oregon, tome 6 : Corsaire

En 1803 dans la baie de Tripoli, une bataille s'engage entre l'Intrepid et le Saqr, le navire du pirate Suleiman al-Jama. Le combat risque d'engloutir le trésor des pirates. A l'époque actuelle, la CIA envoie Juan Cabrillo enquêter, en Libye, sur le crash de l'avion de la secrétaire d'Etat, partie pour un sommet pour la paix. Il se rend compte que la secrétaire n'apparaît pas parmi les victimes.

Entre polar et espionnage, les derniers jours de la Lybie de Khadafi par un spécialiste du genre. Bon j’avoue j’ai lu de de nombreux romans Clive Cussler et je m’en lasse un peu. Ils sont disons le, un peu tous batis sur le même modèle. Et celui-ci écrit à quatre mains ne m’a pas plus emballé que cela même si il est mené tambour battant au rythme endiablé d’un bon thriller.
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Oregon, tome 8 : Jungle

Roman d'aventures (para)militaires qui s'apparente plutôt à une retranscription livresque d'un film d'action à très gros budget. C'est un enchaînement de faits non crédibles où se multiplient les incohérences techniques. Au cinéma, ce genre de scénario au rythme endiablé peut donner un excellent résultat avec un très gros budget et une réalisation efficace (type James Bond), mais dans un roman on en retient surtout les multiples rebondissements qui tombent de nul part.
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Oregon, tome 6 : Corsaire

Le livre s’ouvre sur une bataille navale opposant les USA aux pirates barbaresques en 1804 au large de Tripoli. Les pirates rançonnent les autres pays ou attaquent leurs navires et réduisent leurs équipages à l’esclavage, et ceci depuis des siècles. Mais les jeunes USA refusent cet état de fait et déclarent la guerre aux pirates. Au cours de la bataille, le lieutenant Henry Lafayette se bat au corps à corps avec Suleiman Al- Jama le chef des pirates, tous deux tombent à l’eau.



Nous revenons ensuite à notre époque et des pirates somaliens attaquent un vieux cargo, ils enferment l’équipage dans le mess et fouillent le navire, qui a une cargaison très intéressante pour eux. Ils décident d’amener le rafiot dans leur camp de base, tout heureux d’apporter ces belles marchandises à leur chef, un seigneur de la guerre.



Nous suivons ensuite une équipe d’archéologues qui font des fouilles en Tunisie dans des ruines romaines tandis que trois d’entre eux, envoyés par le gouvernement américain cherchent la cachette dans laquelle le pirate Al Jama se serait réfugié avec Henry Lafayette après leur combat. Les deux hommes sont devenus amis et le vieux pirates qui agissait par haine du christianisme aurait changé de position en voyant les similitudes entre la Bible et le Coran, il aurait écrit des traités sur la nécessité pour les deux religion de vivre en paix.



Et justement de paix il va en être beaucoup question dans ce thriller, une conférence sans précédant va s’ouvrir dans les prochains jours à Tripoli, sous l’égide de Fiona Katamora, la secrétaire d’Etat américaine, bien décidée à réconcilier le monde musulman avec l’Occident. Mais son avion disparaît des radars, les archéologues ont vu son avion en difficulté et se mettent à la recherche du lieu du crash.



En Somalie, le vieux rafiot s’est avéré être un navire de mercenaires super sophistiqué qui effectue des missions que les troupes régulières ou même la CIA ne peuvent réaliser. Le piège s’est refermé sur les pirates dont le chef a été capturé et livré à la justice internationale. Un membre du gouvernement américain demande à Juan et à ses hommes de se lancer au secours de la secrétaire d’Etat, car on craint vivement qu’un très dangereux terroriste qui a repris le nom de Suleiman Al Jama fasse capoter la conférence.



Ce thriller avait tout pour être affreusement ennuyeux, c’est du moins ce que j’ai pensé en lisant la très longue et très complète description de la bataille navale de 1804. L’histoire n’est pas très originale, les héros américains comme on peut les attendre (style Vingt-quatre heures chrono ), il y a sans cesse des batailles avec des gadgets à faire pâlir d’envie James Bond, un trésor fabuleux découvert bien sûr par nos chers amis les Templiers, des terroristes islamistes très cruels et quelques autres poncifs du même genre. Et pourtant avec ces éléments pas franchement nouveaux, les auteurs arrivent à écrire un super thriller où l’on ne s’ennuie pas une minute avec de multiples rebondissements et dans lequel on est complètement pris. A tel point que le côté « roman de garçon » avec la description de nombreux combats et d’armes tellement sophistiquées qu’on ne sait si elles existent dans la réalité ou si c’est de la science-fiction, cet aspect passe très bien. Je suis quand même épatée de voir quel excellent thriller les auteurs ont réussi à écrire avec tant de lieux communs. On a l’impression de vivre l’action avec les héros et on ne peut qu’être pris dedans.



Pas de réflexion très développée, mais un livre qui apporte sa dose de plaisir et d’adrénaline, malgré une vision très américaine des problèmes mondiaux.




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Oregon, tome 9 : Mirage

Clive Cussler, né en 1931, écrit depuis 50 ans (son premier roman publié fut MAYDAY ! quoique le premier écrit soit VORTEX). Par la suite, il poursuivit les aventures de son héros récurent, Dirk Pitt, avec ICEBERG et RENFLOUEZ LE TITANIC (adapté de manière assez médiocre à l’écran sous le titre « La Guerre des abîmes »). La saga, toujours en cours, compte à présent 24 livres dont les derniers furent co-écrits par son fils, Dirk Cussler.

Depuis le début des années 2000, Cussler a également multiplié les collaborations, inscrivant la plupart de ses récits dans un « univers partagé » plus vaste : il lance ainsi « les dossiers de la NUMA », « Oregon », « Fargo », « Isaac Bell »,…Difficile d’estimer ce qui est véritablement écrit par Cussler dans ces séries aux « co-auteurs » (nègres ?) interchangeables comme Craig Dirgo, Paul Kempos, Jack Du Brul, Boyd Morrison, Paul Garrison, etc.

En tout cas, Cussler occupe adroitement l’espace médiatique puisque trois ou quatre romans sortent chaque année, l’auteur étant devenu une marque à la manière de Tom Clancy ou Robert Ludlum. Tout comme ces derniers, il est probable que même la mort ne puisse empêcher la sortie, pour encore de nombreuses années, de nouveaux romans « signés » Clive Cussler.

MIRAGE appartient à la saga de l’Oregon, dont il constitue le neuvième épisode, et conte les aventures de Juan Cabrillo, président de l’organisation « Corporation » et capitaine d’un navire ultra sophistiqué, l’Oregon, camouflé en vieux rafiot. Cabrillo, qui possède une jambe artificielle truffée d’armes et de gadgets, intervient en tant que mercenaire pour sauvegarder la paix mondiale. L’Oregon et son équipage apparurent pour la première fois dans RAZ DE MAREE (de la série « Dirk Pitt ») mais possèdent à présent une « existence » propre quoique les romans ne perdent jamais une occasion d’effectuer quelques clins d’œil à Pitt, la Numa ou d’autres protagonistes de Cussler.

MIRAGE se réfère à la légendaire expérience de Philadelphie, laquelle visé à rendre invisible un navire, le USS Eldridge, mais aurait abouti à sa téléportation avec des conséquences désastreuses pour la santé physique et mentale des marins. Le roman reprend certains éléments fréquemment associés à cette « théorie du complot », notamment l’utilisation d’une invention inconnue du fameux Nikola Tesla, devenu, dans la culture populaire, synonyme de génie incompris ayant mis au point la téléportation, la réplication de la matière, les rayons de la mort, etc.

A la manière d’un James Bond, MIRAGE débute par un « prégénérique », une longue scène qui voit Cabrillo s’infiltrer dans une prison sibérienne afin de libérer son ami Borodin, emprisonné par le dangereux Pytor Kenin. Au cours de l’opération, Borodin meurt et ses dernières paroles lancent Cabrillo sur les traces d’un mystère maritime de plus d’un siècle et d’un bateau inventé par Nikola Tesla. Après avoir récupéré une colossale fortune, l’équipage de l’Oregon tente d’empêcher une nouvelle guerre sino-japonaise et de détruire des navires furtifs menaçant la paix mondiale.

« En matière de technologie ce qui était impossible hier sera sur le marché demain. Ton téléphone mobile a plus de capacités de calcul que l’atterrisseur qui a permis à l’homme de poser le pied sur la lune ». Voilà qui donne le ton d’un roman que l’on pourrait facilement qualifier d’invraisemblable ou de délirant. La principale qualité de MIRAGE réside dans l’incorporation, au sein du récit, des théories complotistes concernant Tesla et, en particulier, de la célèbre « expérience de Philadelphie » (qui donna lieu à un très plaisant long-métrage en 1984). Toutefois, certaines sous-intrigues semblent plaquées sur l’histoire principale afin d’allonger la sauce. Ainsi la récupération d’une fortune dans le « container » - quoique divertissante - parait n’avoir aucune relation avec le récit et aurait pu servir de base à un tout autre bouquin. Cependant, ce défaut mineur n’entame pas la réussite de MIRAGE qui demeure un « page tuner » efficace dans la tradition de Cussler : un mélange d’aventures maritime, d’action et d’espionnage saupoudré d’une touche de science-fiction (ou d’anticipation). Si l’ensemble s’avère linéaire et quelque peu prévisible, ce roman reste un bon cru hautement distrayant qui maintient l’attention du lecteur durant plus de 400 pages bien tassées.


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Oregon, tome 7 : La mer silencieuse

Un super livre d'aventure sur fond de recherche archéologique...en antarctique. Vraiment très original.
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Oregon, tome 9 : Mirage

C'est l'histoire d'un surhomme, Juan Cabrillo, commandant d'un super bateau submersible, l'Orégon, à la recherche d'une invention incroyable tirée du génie de Nicolas Tesla. En fait, cette histoire pourrait être le scénario d'un film d'action ou de science-fiction. Tout y est décrit au point de nous entraîner dans des aventures extraordinaires et de nous motiver à aller jusqu'au dénouement... Et pourtant tout n'est pas simple pour le lecteur novice à ce genre ! La découverte du contexte militaire, scientifique, informatique et conquérant de nos grandes puissances pourrait nous affoler. Cette lecture nous rapproche des équipes de travail secret œuvrant en amont pour la sécurité de nous tous...Intéressant mais ardu. MG
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Oregon, tome 9 : Mirage

Un bon Clive Cussler/Jack Du Brul complètement dans la lignée des aventures de Juan Cabrillo précédentes. On ne s'ennuie pas une seconde et les aventures s'enchainent avec brio. Conseillé pour les amateurs du genre.
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Oregon, tome 9 : Mirage

Ce livre est un "thriller" maritimo-scientifique de facture moyenne, correcte.



Il est regrettable que les chapitres 22 et 23 n'aient rien à voir avec l'intrigue du roman, comme si l'auteur n'avait trouvé que ce piètre moyen pour allonger la sauce et arriver au nombre de pages minimum exigé par son éditeur...



Par ailleurs, l'édition électronique que j'ai lue (achetée, je le précise), comporte des petites erreurs, des mots collés l'un à l'autre sans séparation, mais aussi quelques phrases mélangées entre elles !



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Oregon, tome 6 : Corsaire

J'avais envie de nouveauté, donc quand Un livraddict de lespace a proposé Corsaire en lecture commune en annonçant de l'aventure, je me suis dis aller pourquoi pas. J'avoue que de moi-même, je n'aurai pas fait ce choix car ce livre sort de mes habitudes de lectures de part le sujet abordé. le terrorisme.

Mais je serais passée à côté de pirates barbaresque, d'une croisade religieuse, d'un complot politique, de mercenaires et d'une chasse aux trésors.



L'intrigue générale est originale, mais je regrette qu'elle n'ait pas été exploitée plus à fond. J'ai aimé le contexte historique comme point de départ de l'intrigue mais je regrette qu'il ait été rapidement mis de côté pour mettre en avant les terroristes et les mercenaires, un mauvais équilibre au vu des 502 pages.



Côté personnage aucun ne sort vraiment du lot. J'aurai aimé en apprendre plus sur le passé de Suleiman Al-Jama le pirate ainsi que le terroriste et sur Juan Cabrillo.

Je regrette que certains personnages n'aient pas été suffisamment exploités et l'utilisation de quelques stéréotypes qui m'ont permis de résoudre facilement une énigme (je ne vous en dis pas plus).



Le style des auteurs est fluide, haletant, remplit de rebondissements, soit un cocktail qui rend un livre agréable à lire. Je leurs donne une mention spéciale pour la richesse des descriptions qui permettent de facilement visualiser l'environnement (les paysages, les lieux..), et le déroulement de l'histoire (les scènes de combats en mer ou sur terre). On se rend vite compte qu'ils maîtrisent leur sujet.



Malgré quelques points négatifs, j'ai poursuivis ma lecture car j'ai été prise dans l'action et que je voulais connaître le dénouement. Je vous dis pas ma déception quand est arrivée la fin. Je l'ai trouvée expéditive (sur 65 pages contre 502 pages) et avec beaucoup de facilité de la part des auteurs. Dommage.



Ce livre est pour moi, un bon moment de lecture où l'aventure et l'action sont au rendez-vous. Ma première rencontre avec ces auteurs que je compte bien réitérer.
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Opération ravage

Indiana Jones a un successeur et il s'appelle Mercer ! Un géologue qui n'oublie pas l'archéologie, Du Brul joue habilement avec l'Histoire contemporaine (sa théorie sur l'incendie du Hindenburg est étonnante), l'histoire antique, la mythologie et l'oeuvre d'Homère. Un thriller à 100 à l'heure !
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Emile

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