Jacques Denoyelle

J’avais déjà lu l’Or du Pharaon dans la même collection, que j’avais beaucoup aimé. J’étais donc curieux de découvrir La révolte de Spartacus.

Malheureusement, je l’ai trouvé moins abouti.

Le contexte historique, bien qu’intéressant, est moins fouillé et détaillé. On reste un peu trop dans la fiction, et très centré sur le point de vue des esclaves et gladiateurs, pas assez à mon goût sur le contexte politique romain de l’époque.

Les mécanismes de jeu, là aussi, sont moins variés que dans l’Or du Pharaon. Pas vraiment d’énigmes à résoudre, de réflexion à mettre en œuvre. Gladiateur oblige (peut-être), on est dans des mécanismes centrés sur le combat et le lancer de dé. Au lieu de réfléchir, de faire des choix, de prendre des risques (ou non), on se contente de lancer un dé pour laisser la chance (ou la force, ou la vertu) décider des événements. Je ne me suis guère senti impliqué dans l’histoire, je n’ai pas eu l’impression d’y être le "héros".

A réserver plutôt aux lecteurs-joueurs qui aiment prendre le rôle du barbare dans les jeux de rôle. Ce n’était pas mon cas.

Ayant remporté ce livre lors d'une masse critique Babelio dédiée à la jeunesse, je me suis plongée dedans avec mes deux enfants de 11 et 12 ans. Jouant le rôle du maître de jeu, nous avons exploré le livre en deux parties distinctes.



Le livre est un mix entre le jeu de rôle et Le livre dont vous êtes le héros. Armés d'une feuille de papier où étaient notés tous les points de compétence et d'un dé, nous avons parcouru les pages de ce livre, dont l'univers n'est pas le fantastique où la fantasy, comme bon nombre de livres de ce genre, mais un pan historique, où nous sommes Marco Polo, en mission commerciale loin de notre Vénise natale.



Bien sûr, notre aventure sera semée d'embûches pour nous empêcher d'approcher le fameux rubis sacré éponyme, devant par nos compétences et nos choix, contrer l'adversaire.



Point de rubis sacré pour nous dans nos deux parties: l'un a perdu la vie, l'autre prisonnier à vie mais nous avons passé de très bons moments et nous recommencerons avec plaisir car le livre possède beaucoup d'alternatives et que, bon, on le veut ce rubis^^



Pour vos pré-adolescents ou vos adolescents, voire même pour vous, car mine de rien, j'ai appris pas mal de choses historiquement, ce livre est un must have dans la collection des livres jeux pour passer des heures de détente.



Je vais bien évidemment me pencher sur cette collection pour voir les différents tomes la composant.



Je remercie Babelio et les éditions Posidonia pour leur confiance.
Lien : http://aufildesevasionslivre..

Un grand merci à Babelio et Posidonia éditions pour cette découverte. En plus du voyage dans le temps que pour le récit, la forme de l'ouvrage me ramène directement dans les 90. J'ai grandi en jouant à ce genre de livre. Un plaisir, toujours. Celui-ci a le mérite de ne pas se situer dans un monde d'heroic fantasy (souvent pompé de Conan), mais dans notre passé.

Je ne suis pas un expert de cette période, d'autant moins de l'orient, pour autant, j'ai aimé voyager sur la route de la soie et au-delà. Je ne sais pas grand chose, non plus, des aventures de Marco Polo. Les illustrations rejoignent la forme avec cette touche fin XXe, elle garde une touche désuète et pleine de clichés (ça fait parti du charme).

Pour autant, la construction n'est pas exempte de problèmes. J'ai réussi l'aventure au bout de la seconde tentative, mais lors de la première tentative un mauvais lancé m'a conduit a passer à côté de l'aventure du rubis sacré. On traverse le monde avant d'avoir connaissance de la pierre et c'est un peu dommage.

Par ailleurs, le système de marchandage est intéressant, mais je trouve qu'il est largement sous-exploité.

Ceci étant dit, dans mes trois tentatives, je n'ai fait qu'effleurer la surface de ce foisonnement de possibilités.

Cela reste donc une lecture que je conseille aux amateurs du genre. Je vais, pour ma part, sans doute acquérir les autres livre de la collection. (À moins bien entendu que Posidonia éditions ne me les offre). ;-)

La révolution est en marche...



Les gladiateurs étaient réduits au rang d'esclaves du combat, c'est ce que tout le monde croit connaître. Mais saviez-vous qu'ils pouvaient également se révolter, ligués les uns avec les autres, plutôt que contre ? Dans la collection Histoires à jouer, pas uniquement réservée aux enfants, la vocation est d'apprendre en s'amusant. De toute évidence, pour la génération qui a côtoyé Le livre dont vous êtes le héros, il s'agit là d'une déclinaison du concept en version moderne. On ne passe pas seulement d'un chapitre à l'autre selon la décision qu'on aurait prise, mais en fonction d'un lancer de dé... Finie donc la raison, place au hasard ! Alea jacta est...

Outre les quelques connaissances que l'on peut éventuellement acquérir par-ci ou par-là, l'objectif premier reste probablement de procurer un certain divertissement, qui peut malgré tout trouver ses limites lorsqu'on la malchance d'être... malchanceux. Auquel cas il reste l'amour, mais en s'approchant de Cupidon, on s'éloigne de Spartacus. Et en même temps, il vaut mieux préférer la reine à l'arène. Et sortir de ce péplum presto car on n'est pas au bistrot or on dirait de l'humour romain, mais empire.

Livre intelligemment construit !



Nous l'avons reçu par le biais d'une Masse Critique et ma naine de 10 ans à adoré se créer son intrigue au fur et à mesure de ses tirages.



Le concept de ce livre est simple : à l'aide d'un dé et d'un tableau où se comptabilise les points vitaux, les points de guerre ... vous jonglez ainsi entre les nombreux chapitres qui jalonnent les pages - le but étant de menez son personnage à la victoire et donc de finir le livre, mais des combats entre gladiateurs et/ou sécutors sont mis en place pour déstabiliser le récit et donc obliger le renouvellement de la partie.



Un livre sans fin en quelque sorte.

Encore merci @babelio pour l'envoi et la découverte de ce livre.