Le mouvement national égyptien n’allait pas tarder, à la charnière du siècle,à tourner autour de deux pôles principaux : d’une part un nationalisme spécifiquement égyptien se voulant non-confessionnel, et de l’autre, un renouveau religieux transcendant la patrie égyptienne, et tendant quelques fois à se rapprocher du panarabisme, dans lequel l’ensemble du monde musulman, et encore davantage arabe, aller plonger de plus en plus au fil du temps.