Quant à savoir qui sont les autres, je rappelle que pour le Bouddha, ce sont toutes les formes de vie, des plus proches aux plus éloignées, des plus semblables aux plus différentes, des plus sympathiques aux plus antipathiques... Le travail sur soi consiste donc, en définitive, à s’imposer inlassablement ce raisonnement, telle une ascèse, jusqu’à ce que l’on parvienne à intégrer la compassion dans ses rapports avec les autres, jusqu’à l’incarner dans sa vie de tous les jours, non pas comme un concept abstrait, mais comme une seconde nature. C’est du moins ce que je crois...