Trop souvent, scientifiques et politiques préfèrent jouer la dramatisation, les premiers pour se donner de l'importance, les seconds de l'audience. Les Français s'affolent, gavés de mises en garde et de mises en demeure, ils se réfugient dans les arcanes des réseaux sociaux, cet ogre gargantuesque nourri de données pas toujours gratuites, de recensements pas toujours sensés, de courbes pas toujours redressées. L'avenir du monde nous apparaît à la dérive, noyés sous le flot tempétueux d'informations contradictoires.