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Citation de frandj


p. 46

(…) En baissant à son tour cette culotte minuscule, il me sembla que j’enlevais, avec l’exquise souffrance dont j’ai parlé, une peau, comme d’un bulbe de mon propre cœur. A ce moment, je voyais en vérité le derrière de Michèle, elle que j’avais mise et vue nue mille fois, parce qu’en même temps je le sertissais et le découvrais, le mettais en valeur comme l’opale d’une bague. Jamais, je le sais, il n’avait pu être si éclatant et si pur, si soyeux, si pulpeux, si dur, et à tout prendre si féminin et si tendre. Jamais non plus je ne donnai à Michèle fessée plus éblouissante, je veux dire pour elle et pour moi. Il me sembla que je ne m’arrêterais jamais, et le derrière de Michèle ne se cacha nullement de souhaiter que je m’arrêtasse jamais. A la fin, il avait pris la couleur émue, veloutée et brûlante d’une framboise claire dans le matin.
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