Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Bronx, État de New-York , le 29/02/1916
Mort(e) à : Brooklyn , le 19/01/1970
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Né(e) à : Bronx, État de New-York , le 29/02/1916
Mort(e) à : Brooklyn , le 19/01/1970
Biographie :
James Britt Donovan fut un avocat, un négociateur et officier de la marine des États-Unis d'Amérique.
En 1933, il intégra l'université Fordham où il obtint un baccalauréat universitaire ès lettres en anglais en 1937. Il poursuivi ses études à la faculté de droit de Harvard en 1937 et obtient un bachelor of laws en 1940.
En 1950, James Donovan devint partenaire d'un cabinet d'avocats new-yorkais : Watters & Donovan. En 1957, après que de nombreux autres avocats eurent refusé, il se chargea de défendre l'agent soviétique Rudolf Abel (William Fischer, 1903-1971). Il perdit le procès mais parvint par ses arguments à obtenir du juge d'éviter une condamnation à mort.
En 1962, James Donovan - qui était négociateur principal - et l'agent de la CIA Milan C. Miskovsky négocièrent avec les Soviétiques la libération du pilote Francis Gary Powers (1929-1977). J. Donovan parvint à négocier son échange contre Rudolf Abel, toujours détenu, qu'il avait défendu cinq ans auparavant.
Il négocié la même année la libération et le retour de 1 113 prisonniers à la suite de l'échec du débarquement de la baie des cochons à Cuba. Pour son travail, James Donovan reçut la Distinguished Intelligence Medal.
En 1964, J. Donovan publia un premier ouvrage, "Strangers on a Bridge, The Case of Colonel Abel", rédigé avec l'assistance du nègre littéraire Bard Lindeman, sur l'histoire de la défense et du procès de Rudolf Abel suivi par l'intense négociation et l'échange des prisonniers au sommet de la Guerre froide. Grâce au film de Steven Spielberg, "Le Pont des espions" (Bridge of Spies, 2015), le livre a connu un nouveau regain de popularité.
Dans ses dernières années, James Donovan fut président de l'Institut Pratt.
+ Voir plusJames Britt Donovan fut un avocat, un négociateur et officier de la marine des États-Unis d'Amérique.
En 1933, il intégra l'université Fordham où il obtint un baccalauréat universitaire ès lettres en anglais en 1937. Il poursuivi ses études à la faculté de droit de Harvard en 1937 et obtient un bachelor of laws en 1940.
En 1950, James Donovan devint partenaire d'un cabinet d'avocats new-yorkais : Watters & Donovan. En 1957, après que de nombreux autres avocats eurent refusé, il se chargea de défendre l'agent soviétique Rudolf Abel (William Fischer, 1903-1971). Il perdit le procès mais parvint par ses arguments à obtenir du juge d'éviter une condamnation à mort.
En 1962, James Donovan - qui était négociateur principal - et l'agent de la CIA Milan C. Miskovsky négocièrent avec les Soviétiques la libération du pilote Francis Gary Powers (1929-1977). J. Donovan parvint à négocier son échange contre Rudolf Abel, toujours détenu, qu'il avait défendu cinq ans auparavant.
Il négocié la même année la libération et le retour de 1 113 prisonniers à la suite de l'échec du débarquement de la baie des cochons à Cuba. Pour son travail, James Donovan reçut la Distinguished Intelligence Medal.
En 1964, J. Donovan publia un premier ouvrage, "Strangers on a Bridge, The Case of Colonel Abel", rédigé avec l'assistance du nègre littéraire Bard Lindeman, sur l'histoire de la défense et du procès de Rudolf Abel suivi par l'intense négociation et l'échange des prisonniers au sommet de la Guerre froide. Grâce au film de Steven Spielberg, "Le Pont des espions" (Bridge of Spies, 2015), le livre a connu un nouveau regain de popularité.
Dans ses dernières années, James Donovan fut président de l'Institut Pratt.
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Le Pont des espions (Bridge of Spies, 2015), un film d'espionnage américano-allemand réalisé par Steven Spielberg, avec Tom Hanks jouant le rôle de James Donovan. Bande-annonce VF.
Citations et extraits (4)
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On avait trouvé là, ainsi que dans son studio de Brooklyn, une panoplie complète d'espion. Émetteurs radio à ondes courtes avec un tableau des vacations; des boulons, des boutons de manchette, des épingles de cravates, toute une gamme d'objets de même nature, creux ou évidés pour abriter des messages secrets; un code de déchiffrage, des messages codés ainsi qu'un matériel pour fabriquer des microfilms et des cartes où se trouvaient encadrées les principalese zones de défense des États-Unis.
Rudolf Ivanovitch Abel était colonel du KGB, le service de renseignements soviétique. Les États-Unis le considéraient comme le "résident" qui, depuis un studio de Brooklyn, avait assumé pendant neuf ans la direction de l'ensemble du réseau d'espionnage soviétique en Amérique du Nord. Arrêter en 1957, il avait été condamné à quarante-cinq ans de prison.
Ces derniers répétaient sans cesse que, si j'acceptais de "coopérer". on me donnerait de la bonne nourriture, du vin, une chambre climatisée dans un hôtel du Texas, et que je serais assuré d'un emploi à dix mille dollars par an pour le compte d'un autre service de renseignement américain. Je refusai de discuter et au bout de trois semaines on renonça à me questionner à ce sujet.
Depuis des siècles en effet, des espions se sont fait passer pour peintres afin de cacher sous leurs tableaux des cartes, des plans et des messages.
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