J’escaladai le buffet, et, arrivé au gradin supérieur, j’étendis la main. Là, je le tiens. Plus de peur, je suis sauvé. Le pauvre pierrot se débattait furieusement, criait, me piquait au doigt, mais je ne lâchais pas ma proie. Je caressais le petit prisonnier qui me tenait la main délicieusement chaude. Mais, dis donc, tu ne voudras pas te démener toujours comme ça, hein ! Pourquoi avoir peur de moi ? Je ne te ferai pas de mal, va ! D’ailleurs, ce n’est pas pour longtemps que tu seras privé de la liberté. Minuit venu, je te relâcherai. Sois donc plus raisonnable ! Calme-toi, là !