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Citation de Ziliz


[Les prostituées à Odessa] appartenaient à la mafia, comme une Mercedes ou une Rolex, mais recevaient deux fois moins d'attention qu'un de ces accessoires. Je ne leur en voulais pas, je les plaignais. Elles n'étaient pas comme les poules du bureau qui couchaient avec leur patron et essayaient d'écraser les autres. Elles luttaient pour leur survie. J'imaginais qu'elles avaient d'abord vendu leurs objets précieux : une toque en fourrure et une louche en argent posées sur une serviette de toilette par terre au marché, puis elles avaient dû se séparer d'objets moins précieux : livres, souvenirs de l'époque soviétique, jouets d'enfance usés. Quand il n'était plus rien resté, elles avaient vendu le seul bien qu'elles possédaient encore : leur corps. (p. 116)
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