Je vois bien qu’il se retient de sourire.
-C’était sans doute la façon dont tu as employé « enquérir » la première fois qu’on s’est parlé.
Il pose ses mains au milieu de la table, paumes vers le haut.
-Je n’en doute pas, dis-je.
Je mets mes mains dans les siennes. Un poids s’est envolé de nos épaules.
-Sans oublier, dit-il avec un sourire de petit garçon, que tu fais des super ristournes sur les sapins.
-Oh, c’est pour ça que tu viens chez nous ! Et si je decide qu’il est temps que tu paies plein pot ?
Il s’adosse à la banquette, je sais qu’il débat avec lui-même pour savoir s’il doit continuer le jeu ou non.
-Dans ce cas, je suppose qu’il faudra que je mette à payer plein pot.
Je hausse un sourcil en le regardant.
-Alors je suppose que tu viens juste pour moi.
Il caresse mes mains avec ses pouces.
-Je viens juste pour toi.