J'ai éprouvé beaucoup de difficultés à terminer ce roman! Si je ne l'ai pas lâché, c'est parce que j'en avais pris l'engagement implicite en m'inscrivant à la dernière opération masse critique...que je remercie tout de même :), ainsi que les éditions L'Harmattan.
C'est difficile à expliquer, je ne suis peut-être pas le bon public: je ne lis pratiquement jamais de romans historiques. Pourtant le résumé m'avait attirée, c'est pourquoi j'avais coché ce livre dans la liste : la mort inexpliquée d'un vieux grec émigré à Paris, les doutes de son petit fils Théo qui part sur les traces de son histoire, en Russie, en Ouzbékistan puis en Grèce, pour tenter de "reconstituer le puzzle de de la vie mouvementée de son grand-père à travers les soubresauts de l'indicible histoire grecque contemporaine".
Complétement ignorante de l'histoire grecque pourtant si proche me semblait très motivant.
J'en ressors avec le sentiment d'un texte confus, avec de longs paragraphes semblants sortis d'un livre scolaire.Le côté vivant, humain que j'en attendais n'était pas au rendez vous et ces longs exposés sur les épisodes tragiques qu'a subis la Grèce ont eu un peu l'effet inverse: mon désintérêt.Seule la fin du livre m'a semblé répondre au descriptif de la 4ème de couverture,avec un peu plus de mouvement.
Avec tout cela je suis passée à côté du rôle de la Grande Bretagne et de Churchill! J'ai quand même appris avec stupeur que les USA avaient largué des bombes au Napalm sur la Grèce en 1949 pour appuyer la répression de la guerre civile.
J'ajouterais que j'ai relevé plusieurs fautes d'orthographe (pourtant le livre reçu ne semble pas être une épreuve non corrigée) et certaines phrases très longues.
Un peu déçue donc par cette expérience!
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J'ai postulé pour ce livre, publié chez L'Harmattan, dans le cadre du dernier Mass Critique organisé par Babelio car j'ai toujours aimé découvrir l'Histoire au travers d'une fiction. C'est souvent plus agréable à lire que des bouquins purement factuels.
En très très résumé, nous suivons au fil des pages Théo, un jeune étudiant en architecture français d'origine grecque et Sylvain, un flic breton à la retraite, qui enquêtent sur le meurtre de Kostas, le papi de Théo, retrouvé mort à 83 ans après avoir fait une chute du 7ème étage de son immeuble. Pour cela, ils remontent le fil de la vie mouvementée de ce monsieur, qui a survécu à de nombreux faits terribles qui font partie de l'histoire de la Grèce contemporaine...
Tout d'abord, les points positifs de ce petit livre qui se lit agréablement et très vite: on sent que l'auteur a fait d'énormes recherches sur la Grèce depuis sa libération de "l'invasion ottomane" (vers 1828) jusqu'à nos jours. Je me suis rendue compte, au fil des pages, que je ne connaissais absolument pas ce pays du point de vue géo-politique... (bah oui, mes connaissances sur la Grèce s'arrêtent à la mythologie et à l'Antiquité... hum). J'ai même été très choquée de certains passages qui illustrent parfaitement le titre du roman "Churchill m'a tué". On sent la passion de Jean Audouin pour ce beau pays et rien que pour cela, j'ai apprécié ma lecture.
Cependant, ce côté justement géo-politique, écrit sous forme de dialogues entre Théo et les interlocuteurs qu'il interview pour découvrir la vérité, était aussi le point un peu négatif du livre: il y a beaucoup de dates, de faits exposés, d'acronymes, de noms (grecs en plus ;), etc. qui n'ont pas permis à l'auteur d'avoir cette liberté d'écrire de manière fluide: les dialogues entre les personnages ressemblent à des conférences, personne ne parlerait comme ça dans la vie et donc, il est parfois difficile de s'identifier à eux.
La fiction est plutôt secondaire et surtout un bon prétexte pour déballer un tas d'informations factuelles qui sont, du coup, faciles à digérer :) J'aurais adoré que mes profs d'histoire, à l'époque où j'étais étudiante, me donnent des petites fictions à lire comme cela plutôt que des gros pavés pleins de faits énumérés les uns après les autres! A bon entendeur les profs'! ;)
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Bon, une fois n'est pas coutume, la magie n'a pas pris avec ce livre sélectionné lors de la Masse critique Mauvais genres (je remercie les éditions L'Harmattan pour l’envoi).
Je me suis dirigée vers ce titre car j'ai réalisé que je ne connaissais pas grand chose à l'histoire de la Grèce, encore plus durant la seconde guerre mondiale. Une enquête sur un fond histoire ? Pourquoi pas.
Dès les premières pages, j’ai tiqué sur le style, style qui m’a semble « parlé », populaire. Ce n’est pas un style qui m’est familier, avec lequel j’ai eu un peu mal à entrer dans le récit.
Ensuite, pour ma part, je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages. Je n’ai pas trouvé, ni leur attitude, ni leur réflexions, naturelles.
Enfin, et pour faire le lien avec ce que je viens de dire, l’auteur a pris le parti de nous raconter certains événements de l’histoire de la Grèce à travers les dialogues de ces personnages. Certes, c’est plus facile à ingérer que des longs textes/essais scientifiques mais je n’ai pas trouvé ça fluide pour autant (et encore une fois, ça ne m'a pas semblé "naturel").
Ça reste une lecture qui se lit vite et pour lequel il faut quand même préciser qu'il y a un gros travail de recherche de la part de l’auteur.
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