VOUS REVIEZ QUE NOS BAISERS…
Vous rêviez que nos baisers toujours sur vos bouches
Ne laissent qu’un débordement du ciel
Un pêcheur d’éponges aurait séché vos larmes
Combien de silures hantent vos eaux profondes
Belles pucelles tardives…
Voilà l’instant rêvé dont rêvent les mômes
Quand la nuit jette son encre prude sur la chair blanche
Et que dans le bâillement de la chemise de l’aimée
La fatigue s’oublie