Le Hoggar immobile ne semble pas vouloir quitter le port. Tournant le dos au quai, je vois le ciel incurvé et la mer bombée soudés à l'horizon ! Un étrange sentiment de joie et de terreur s'empare de moi : je commence à sentir le choc des vagues contre le navire, un froid qui me donne la chair de poule, une odeur entêtante, le souffle de la mer !