Les mythes sont comme les marches d’un escalier géant, dont nous ne connaissons ni le début –toujours possible, ni la fin –éternelle. A chacun d’eux correspond une vision nouvelle du monde, une nouvelle forme d’expression, de nouveaux langages et de nouvelles vertus : une exigence plus haute et plus puissante que les exigences passées. Si nous suivons le chemin que les dieux nous ont creusés, nous ne verrons plus l’histoire de l’humanité comme une suite de morts et de destructions, mais comme une constante escalade, une prodigieuse néguentropie.