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Citation de JacquesTimmermans


Jean Christophe Gapdy
Alors j’ai fermé plusieurs fois ma main, incrédule. Elle répond, fait ce que je lui dis. Mon poignet tourne sans effort, sans douleur, sans cette sensation de déchirement horrible ou de crissement de mes cartilages qu’il m’arrive de ressentir lorsque je le bouge trop vite. Je n’ose pas vraiment remuer tout le bras, juste un petit peu, de temps à autre pour être certain que je le commande bien, qu’il m’obéit correctement, qu’il est sur mon corps à moi. Mais j’ai aussi une telle crainte qu’il se détache ou que mon épaule me fasse mal que je ne fais aucun mouvement brusque.
Si semblable, et pourtant si différent à la fois.
Parce que, près du creux du coude, à l’intérieur du bras, il y a ces reflets. Il m’a fallu les toucher pour m’en assurer, mais mes yeux ne m’ont pas trompé, à moins que tout ne soit un simple rêve. Ce sont des écailles, minces, souples, d’un vert doré et nacré. Quand les doigts de ma main valide – non ! de ma main droite – passent dessus, c’est souple, mais dur aussi, enflammant mon imagination prête à croire qu’une étrange puissance se cache dessous. D’autres sont placées près du poignet, plus serrées, plus denses, mais tout aussi brillantes, avançant légèrement sur le dessus de ma main d’une part et revenant par le côté du pouce vers ma paume jusqu’à disparaître en elle.
Je ne sais que penser
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