La ruine fait cadre ; la trouée capte le regard.
En même temps que s’affirme « le genre pittoresques ruines » avec Panini et son élève Servandoni, une figure se généralise qu’on retrouvera tout au long du XVIIIe siècle, notamment chez Piranèse, Robert et Guardi : celle de l’architecture comme dispositif d’encadrement et duplication cadre proprement dit.
Grâce à l’arche et aux colonnes, le regard du spectateur est aspiré, focalisé sur le motif qui se dresse au deuxième plan - temple ou obélisque.
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La ligne.
L'arabesque prend possession de la surface - bientôt relayée par l'inscription ostensible du geste et du pinceau. (page 96)