En ce matin de brumes où repose Egine , dans la grande paix dorienne retrouvée , comme si l'impitoyable manducation athénienne du v° siècle datait d'hier , c'est à peine si je parviens à me réchauffer. J'ai dormi seul au pied d'un pistachier bleu.A quelques encablures , l'ouzo des noctambules tourne à l'aigre.Je suis tragiquement heureux.