Les carnivores, sans surprise, ont donc un cerveau relativement plus gros que celui des herbivores : depuis des centaines de millions d'années, il faut davantage de coordination pour traquer une proie que pour choisir la meilleure fougère. Ce qui autoriserait à s'interroger avec inquiétude sur le lointain avenir intellectuel d'une humanité devenue végane si l'on ne se souvenait que le choix des aliments dans le rayon fruits et légumes ou dans le rayon viande des supermarchés ne nécessite pas de compétences cérébrales bien différentes.