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Critiques de Jean-Loup Bonnamy (9)
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Quand la psychose fait dérailler le monde

Gros travail de relativisation, comparant les chiffres de contraction et de décès dus à la Covid entre les différents pays, les alignant aussi sur l'âge, très important, des morts.

Relativisation aussi au vu de l'hécatombe d'anciennes épidémies ou catastrophes plus mortelles : canicule de 2003, variole, choléra, Ebola, grippe espagnole, grippe de Hong Kong (hiver 1968-1969, un million de morts dans le monde), faim (neuf millions par an !), cancer, sida, etc.

Les auteurs interrogent l'efficacité du confinement, fustigent la surmédiatisation du phénomène, tout en martelant que la létalité du virus est inférieure à 0,5%.

Salutaire réaction à froid.
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Quand la psychose fait dérailler le monde

Ah voilà enfin une voix dissonante dans cette crise sanitaire où personnellement, je suis fatiguée de voir toutes les discussions orientées vers le nombre de morts, les indicateurs si subjectif et négatifs partagés par le gouvernement, la privation, à priori normale, de libertés et les injonctions sanitaires.



Je ne dis pas que nous ne vivons pas une crise sanitaire, mais nous oublions sans doute toutes les crises survenues avant, comme le rappellent si bien les auteurs du texte ainsi que tous les oubliés de cette crise, entre autres la petite mort sociale de tous les petits commerces, restaurateurs, professionnels de la culture.



En plein deuxième confinement, ce tract, que je n'avais pas acheté par hasard, apparaît comme une bouffée d'air, un autre mode de pensée, un petit vent de liberté.



J'aime à penser que le confinement, si liberticide n'est pas une solution viable et pérenne. Je partage les idées de Renaud Girard et Jean Loup Bonnamy qui mettent en garde sur les dérives et paniques liées à la crise sanitaire, de la surreprésentation des médecins auprès du pouvoir et sur un virus qui, finalement, n'est pas si létal.



J'ai beaucoup aime la lecture de ce tract peut être parceque messieurs Girard et Bonnamy partagent mes idées de liberté et certainement aussi, comme le dit si bien Étienne Klein, car il est plus facile d'aller dans le sens de ce que nous croyons vrai...



Si vous n'êtes pas convaincus par ces quelques lignes, je vous invite à lire ce tract, rapide et facile à lire pour se faire une autre idée de cette crise, avec un point de vue moins "bien pensant" que la majorité des idées partagées dans les médias.
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Quand la psychose fait dérailler le monde

Les auteurs analysent avec une salutaire distanciation (de rigueur pour un tel sujet) ce qu'ils nomment à juste titre la "dictature de l'émotion". Cette émotion qui s'est dangereusement substituée à la raison et à la lucidité et régit hélas nos vies depuis un an et demi, précisément parce qu'elle est amplifiée par les médias d'information spécifiquement français (mais pas que).

Les chiffres et statistiques sont utilisés ici non pas pour nourrir une quelconque théorie du complot, mais pour analyser la situation au prisme de la relativité (ce que ne font pas les médias qui amplifient la psychose évoquée dans le titre) et il faut dire le soulagement éprouvé à la lecture de cette analyse frappée au coin du bon sens.

Tout est d'ailleurs dit dès la page 11 : "Entre ne rien faire et mettre tout à l'arrêt, il existe un juste milieu, qui est d'ailleurs la seule attitude rationnelle et efficace : les mesures ciblées".



Les auteurs mettent l'accent sur l'obsession du "principe de précaution", que notre peur panique de la maladie et de la mort a poussé à son paroxysme, pas toujours pour le meilleur et avec les effets délétères que l'on connaît (on y apprend avec stupéfaction qu'en juin 1944, malgré les combats et les bombes, les épreuves du baccalauréat se sont tenues en Normandie !...).



Confrontées à la Covid-19, les logiques hygiénistes de nos sociétés occidentales ont surréagit, et entraîneront de lourdes conséquences économiques, sociales et politiques pour une partie de l'Europe : la "catastrophe" n'est pas derrière nous, elle nous atteindra de plein fouet dans les mois et années à venir.



Malgré tout, il ne s'agit pas d'un pamphlet à charge : des pistes sont suggérées que les médecins médiatisés et les hommes politiques effarouchés (mais cet effarouchement, est-il désintéressé ?...) seraient bien avisés de suivre pour nous éviter de sombrer dans une psychose collective qui fonctionne en circuit fermé.
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Quand la psychose fait dérailler le monde

Salutaire.

Pas de révélation ici. juste un éclairage, des éclairages différents qui aident à mettre en perspective, à relativiser et du coup, à faire des choix, des vrais, avec le doute, avec la certitude qu'on se sait jamais tout et que pourtant, il faut faire des choix.

J'ai lu avec un grand intérêt et fais circuler cet essai-tract, largement. Pas en disant qu'il faut le lire vite avant qu'il soit interdit, si vous voyez ce que je veux dire....

Merci aux auteurs.

Je ne sais pas s'ils ont conscience à quel point ça fait du bien.
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Quand la psychose fait dérailler le monde

C'est limpide et visible aux yeux de toutes et de tous : ce virus n'est qu'un des révélateurs de nos sociétés radicalement pathogènes.

Il imposerait donc des mesures en profondeur visant la nourriture empoisonnée produite à échelle sur-industrielle, la pollution planétaire démente (8 millions de morts par an), les "rythmes" épuisants et déprimants d'un travail contraint et dénué de sens auquel sont astreints la plupart d'entre nous, la destruction de la biodiversité qui fait s'effondrer les barrières d'espèces, l'hypnose marchande qui falsifie nos regards, nos relations, nos désirs...

Il n'en est rien : les dominants ont la ferme intention de tout continuer sur le fond, en nous injectant autoritairement et à doses répétées n'importe quoi qui nous pousse à continuer l'infernale production du Mirage.

La vidéo ci-dessous démonte radicalement ce vaste biais systémique qu'aura constitué la dire pandémie.



https://youtu.be/8Vb2qzJ1YPA
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Quand la psychose fait dérailler le monde

un autre point de vue sur la crise du covid, qui tâche de remettre la pandémie dans un contexte plus vaste pour en relativiser les chiffres. Par exemple, le paludisme a fait plus de morts que la pandémie en 2020, mais c'est une maladie de pays pauvre... La pollution a un bilan plus noir chaque année, la faim dans le monde également mais cela intéresse peu les pays riches.

entre le discours officiel du gouvernement, qui change rapidement, et celui des complotistes et autres allumés, il est intéressant de trouver un discours rationnel et alternatif différent.

les auteurs remettent en cause certains choix comme le sacrifice de l'économie et en annoncent les retombées à long terme sur la pauvreté. être plus clairs sur les chiffres des morts ( des personnes âgées parfois très affaiblies) aurait évité une panique et un confinement général.

un bémol: avec les nouveaux variants, je ne sais pas si les propos sont encore tout à fait d'actualité
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Quand la psychose fait dérailler le monde

Voilà un discours indispensable dans un monde où règne la pensée unique. Les auteurs montrent combien les combos dramatisation et médiatisation sont néfastes, notamment pour gérer une crise dans laquelle par l’émotionnel et non par la raison. Lecture indispensable.
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Quand la psychose fait dérailler le monde

Je répète mot pour mot ce que je viens d'écrire à propos de Ces casseroles qui applaudissent aux fenêtres, de Iegor Gran : en ces temps troublés (quelle autre expression trouver ?), se confronter à des points de vue vigoureux ET argumentés est salutaire, quoique inconfortable. Ce "tract Gallimard" co-signé d'un grand reporter chroniqueur au Figaro et d'un philosophe, deux normaliens, attaque frontalement le "mur du confinement".

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Ça commence mal, avec le sempiternel raisonnement que nous avons lu 100000 fois partout sur les réseaux sociaux : "seulement XXX morts", le XX étant à remplacer par le total des victimes du covid-19 du moment, suivi de la litanie des décès plus nombreux, pour d'autres causes : cancer, pollution, faim, etc. de ce "seulement" résulte mécaniquement la contestation du confinement, postulé inutile par construction puisque le nombre de décès précité inclut forcément ledit confinement.

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Ça se poursuit avec plus de crédibilité, sans cependant convaincre tout à fait. Schématiquement : le confinement serait inutile, et surtout trop dramatique sur le plan économique. Selon les auteurs, tests, traçage et isolement auraient suffi… sans qu'ils en tirent toutes les conséquences – on songe à la bronca des "seniors" si on leur avait demandé de s'enfermer pendant que les autres Français poursuivraient leurs activités…

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Deux points m'ont interpellé : le confinement aurait été décidé entre autres raisons pour "imiter la Chine", ce qui est plausible… N'aurait-on pas entendu : "Quoi ? La France protège MOINS ses citoyens que la dictature chinoise ?!" Autre point, résumé dans cet intertitre du tract : le Déclin des Occidentaux, tout leur fait peur. Comme dirait un écrivain que j'estime beaucoup : "Ils exagèrent… mais il y a de ça !"

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Post scriptum : les essais sur la pandémie vieillissent vite. Celui-ci, publié en septembre, décompte les décès au début de ce mois-là, soit 30000 personnes – nous sommes à plus du double en ce début janvier. Page 13, les auteurs sous-entendent qu'une "deuxième vague" serait beaucoup moins grave, tandis que page 39, ils écrivent : "Depuis trois mois, presque plus personne ne meurt de la Covid en Europe, région où l'épidémie est retombée d'elle-même". C'était… avant ;-)
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Quand la psychose fait dérailler le monde

La lecture de ce "tract" Édité par Gallimard est rapide, fluide même, et les arguments avancés pour mettre en pièce la réaction de notre Europe face à Covid sont convaincants et edifiants. Pourtant, les auteurs, outre le renforcement du système hospitalier, n'apportent pas de vraie solution sur ce que devrait être notre réaction face à ce virus dont ils sous-estiment sans, doute la dangerosité.. L'avenir nous dira si ils ont raison ou tord. Leur mérite reste la facilité de cette lecture qui nous amene au moins à réfléchir.
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