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Critiques de Jean-Marc Renaudie (11)
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Nouvelles Peaux : Autres histoires extraord..

Un très bon livre ! Je me suis arrêtée dans la lecture en cette année 2016 mais "Nouvelles peaux" m'a attrapée dans ses filets. Je n'ai pas pu cesser de tourner les pages de cette anthologie. Cette dernière rend hommage au maître du fantastique Edgar Allan Poe et de manière brillante !



J'ai tout de même eu un coup de cœur parmi toutes ces nouvelles :

* Il paraît que je suis fou de Quentin Foureau. Une nouvelle impossible à raconter sans trop en dévoiler. Elle est incroyablement racontée : nous sommes dans la tête du narrateur qui se dit fou, nous voyons à travers ses yeux et nous comprenons seulement ce qu'il comprend... jusqu'au dénouement final !

Mon coup de coeur de l'anthologie !



A découvrir !
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Nouvelles Peaux : Autres histoires extraord..

Hu hu hu... Mais comme elles sont sympathiques ces "nouvelles peaux" ! Je ne suis pas familière avec les histoires extraordinaires du maître Poe (on remarquera le jeu de mot dans le titre), mais ça ne m'a pas empêché de prendre mon pied à la lecture de cette anthologie de nouvelles.

Et il y en a pour tous les goûts : du suspense, du fantastique, de la poésie, de la fantasmagorie, du glauque, de l'étrange...

Fini l'espace d'un Paris-Frankfort puis d'un Paris-Stockholm ce petit ouvrage est un vrai bijou que l'on déguste avec beaucoup d'horreur.

Mention spéciale pour mes nouvelles préférées :

Celle de Morgane Caussarieu, qui est à la première page d'un vulgaire déstabilisant et qui vous porte avec une tachycardie infernale.

Celle de Jean Charles Flamion dont la fin est absolument géniale, celle de Unity Eiden qui est d'un écoeurant ravissant tout dans contrôle et la prose bien placée, celle de Jean-Pierre Favard qui introduit l'ouvrage en vous mettant directement dans le ton avec un malaise métaphysique, celle de Bruno Pochesci qui conclut parfaitement l'anthologie avec une boucle temporelle en parfait hommage aux maîtres de l'horreur et du fantastique... Bref, un peu toutes en fait !

Je recommande vivement cette petite interlude qui saura vous prendre aux tripes !
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L’Anthologie 2014



Cam Nguyen est une jeune Québécoise d'origine asiatique assaillie de cauchemars emplis de violence, qu'elle estime prémonitoires. Quand elle s'en confie à sa meilleure amie, Juliette, elle lui raconte que la dernière fois qu'elle a rêvé de son pays d'enfance et de la guerre qui s'y est déroulée, son frère est décédé dans un accident de voiture. Qui sera le prochain ? Mes amis, quelle claque ! Je ne sais pas si cette nouvelle vaut l'achat de l'anthologie toute entière, mais c'est sans consteste le meilleur texte que j'ai lu jusqu'ici (sur trois, ça laisse donc bon espoir pour la suite). Malgré quelques petites maladresses stylistiques, Pat Isabelle sait parfaitement doser son récit et nous offrir un suspense haletant. Je me suis d'ailleurs fait avoir et, jusqu'au bout, je ne savais pas où il voulait m'emmener. De la belle ouvrage, assurément.



Dans le Japon de cette fin de XXIIème siècle, Tamika est une jeune femme qui vit avec un androïde qu'elle a contribué à créer comme l'"homme" parfait. Mais lorsque celui-ci tombe en panne, elle se résout à faire appel à un Technicien qui sera à même de le réparer, et qu'elle trouve de prime abord antipathique... C'est peu de dire que cette nouvelle m'a fait penser à la série suédoise diffusée sur ARTE l'année dernière (et dont la seconde saison arrive sur la même chaîne en mai de cette année), Real Humans (Äkta människor en version originale). Et c'est plutôt un compliment sous ma plume tant j'ai apprécié cette sérié (malgré ses défauts). On retrouve dans l'histoire racontée ici par Gaëlle Dupille la même volonté de chercher à comprendre si des relations entre des êtres humains naturels et synthétiques sont possibles, où doivent se poser les limites morales et si l'acceptation des uns par les autres est possible. Et j'ai d'autant plus apprécié cette histoire que le style déployé par la jeune auteure est superbe, clair et précis. Des personnages attachants et très bien campés pour un Japon du futur tout à fait crédible, mais sans une liste longue comme le bras de termes incompréhensibles, juste pour faire "futuriste". Et c'est tant mieux. Seule la fin d'A.D.G. m'a paru abrupte. Non pas nulle, loin de là, mais peut-être aurait-elle nécessité d'être développée. En fait, cette nouvelle, déjà relativement longue, aurait mérité un format plus long. Une novella aurait été parfaite.



Dans un futur assez éloigné, dans un monde qui semble avoir connu l'Apocalypse, un homme dit avoir rencontré ce qu'il prend pour un dieu... Qu'en est-il vraiment ? Je dois bien avouer humblement que je ne suis pas sûr d'avoir tout compris à cette histoire et peut-être que ce pitch est le reflet de cet aveu... Pourtant, et d'une manière très paradoxale, j'ai adoré cette histoire. Il faut dire que John Steelwood sait développer un style tel que je les aime, ornementé et plaisant, assez fluide pour couler sous les yeux. Alors peut-être manque-je de référence pour bien comprendre le sens de cette nouvelle, de ce que l'auteur veut me dire ? Peut-être, je n'en sais rien et je m'en fiche. je crois que j'y reviendrai bientôt pour me replonger dans ce récit très court en définitive et tout de même fort d'une densité impressionnante. De très loin l'un des meilleurs textes de cette anthologie. Du beau boulot, monsieur Steelwood !



Georges est un vieillard atteint de la maladie d'Alzheimer. Beaucoup de détails de son quotidien s'échappent lorsqu'il essaie d'y penser, notamment les noms des gens avec qui il vit. Et quand une personne se disant de l'agence vient pour lui demander de quitter les lieux, il ne comprend plus se qui se passe... Voici une nouvelle très courageuse car elle parle d'un des plus grands tabous de notre société : la vieillesse. Oui, les vieux que l'on cache parce qu'ils nous sont devenus inutiles. Sur un mode au début réaliste, Romain Billot nous narre une tranche de vie de l'un de ces anciens, avec un soucis du détail assez remarquable. Il a parfaitement cerné la psychologie d'une personne âgée. Malheureusement, je ne peux pas en dire plus (et peut-être en ai-je déjà trop dit) sans déflorer les subtilités de l'intrigue. La plume est belle, assez pour qu'on plonge dans cette histoire et qu'on finisse par se faire avoir. Une bonne nouvelle pour terminer cette anthologie.



Et si je devais vous donner un avis global sur l'anthologie dans son ensemble, je dirais qu'il s'agit d'un bouquin tout à fait recommandable, assez équilibré quant à ses thématiques. Bon, pour un amateur jusqu’au-boutiste de SFFF, peut-être manquerait-il un texte de Fantasy. Cependant, ceci n'est que du pinaillage et il serait dommage de passer à côté à cause de ce genre de broutille. Au final, une bonne anthologie, avec des textes certes inégaux mais aucun n'est inavouable. Et comme en plus on y trouve quelques petites perles, je ne peux que vous encourager à vous y plonger. Vous passerez quelques bons moments de lecture.



A.C. de Haenne
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Nouvelles Peaux : Autres histoires extraord..

Très intéressant ce recueil de nouvelles paru aux Editions Luciférines. Délires, hallucinations, paranormal, on ne sait pas trop. Folie, surement. Et parmi ces auteurs, je vais aujourd’hui retenir une nouvelle. Celle de Quentin Foureau, « Il paraît que je suis fou« , très intrigante. Voici un récit, à l’image des autres d’ailleurs, qui inspire le trouble, l’inquiétude, à donner la chair de poule. Ce récit-là met particulièrement mal à l’aise, au fur et à mesure que l’on prend conscience de la folie du narrateur. Celui-ci s’installe dans une école désaffectée. Il croit les objets doués de conscience et d’une vie propre. Il entretient une étrange relation avec une jeune femme présente dans ces locaux, tout aussi étrange. D’ailleurs, on ne sait pas trop s’il s’agit d’une jeune fugueuse, par exemple, ou d’un cadavre abandonné là. Je n’en dis pas plus pour ne pas vous gâcher le plaisir de cette découverte.



Une plume intéressante, donc. Ce n’est d’ailleurs pas le seul recueil auquel Quentin Foureau a participé puisqu’il a aussi écrit dans Maisons Hantées, également paru aux Editions Luciférines. Recueil que je n’ai pas encore lu, mais cela ne saurait tarder. Je vous en reparlerai le moment venu.



Je vais tricher, et reprendre le descriptif qui est donné dans Nouvelles Peaux, puisque je ne ferai jamais mieux: ses nouvelles abordent les thèmes de l’aliénation progressive, l’isolement dégénérescent, la sublimation artistique, les contre-cultures, le refus des limites et la construction d’une situation poétique et surnaturelle qui finit par dépasser ses personnages. Nourri par le black métal, il trouve ses influences littéraires dans les œuvres de HP Lovecraft, Chuck Palanhiuk ou Poppy Z. Brite. Au cinéma, les drames d’Harmony Korine et les films de Lars von Trier le fascinent. Et je peux vous dire qu’on les ressent bien, ces influences dans ses nouvelles…..



Vous pouvez aussi le lire ici (Le crachoir de Flaubert) et dans les numéros 7, 8, 10, 13, 14, 18, 20 et 23 de l’Effeuillée. J’ai personnellement eu un coup de cœur pour « Conte pour un miroir et un printemps » paru dans le n°10 (une réécriture de « De l’autre côté du miroir », de Lewis Carroll) et pour « Les bois » paru dans le n°23, qui n’a pas été sans me rappeler « La petite fille qui aimait ton Gordon de Stephen King. L’écriture est fluide, très agréable, limpide; les récits très efficaces: à un moment, tu flippes…



Mon seul bémol: c’est trop court…. A la fin de chaque nouvelle, j’en voudrais encore. Un talent à suivre donc, que j’adorerai pouvoir lire un jour sur un roman. Je suis persuadée qu’il serait très bon dans cet exercice.



Allez lire tout ça, et revenez me dire ce que vous en aurez pensé. Je suis sure que vous ne serez pas déçus.


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Nouvelles Peaux : Autres histoires extraord..

J’avais lu le premier livre des éditions Luciférines qui m’avait bien plu, c’est donc positive que j’ai entamé celui-ci. En admiratrice de Monsieur Poe je ne pouvais pas passer à coté de cette anthologie. Je n’ai pas été déçue, j’ai aimé toutes les nouvelles de ce recueil sont vraiment réussies et rendent vraiment un bel hommage à Edgar Allan Poe. Chaque auteur adapte les textes de Poe à sa manière, avec son style et sa propre vision de son univers. Aucune histoire ne ressemble à l’autre et le tout est cohérent et agréable à lire.



Les illustrations de Nejma El Goumzili sont vraiment réussies et bien à propos. Les sujets abordés sont parfois durs et délicats mais toujours bien traités et bien écrits. Les ingrédients chers à Poe sont au rendez-vous : frissons, angoisse, peur, suspens, folie, virus, momie, message d’outre-tombe… La nouvelle que j’ai préféré est le masque de la mort lente.



Un bon moment de lecture à tout petit prix , très agréable et original. J’ai pu découvrir des auteurs que je n’avais jamais lu.



VERDICT



A lire et à offrir à des fans de l’univers de Poe et des fans de frissons.
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Zombies

Dix nouvelles sur les seize m’ont particulièrement surpris et enthousiasmé par leurs angles d’approche de la figure zombiesque. Les cinq restantes sont loin d’être mauvaises mais elles ont moins su capter mon attention. (Étant moi-même l’auteur de Matriochki, je ne suis pas en mesure d’en parler objectivement.) Peut-être par leur manque d’originalité ou bien

par leur trop grande ressemblance avec d’autres oeuvres. Ce qui fait que le défi de l’innovation proposé par le concours Zombies n’est pas à mon sens tout à fait relevé. La complexité de l’entreprise y est certainement pour beaucoup. Malgré tout, même si certains récits ne renouvellent pas le genre, leur style est suffisamment plaisant pour assurer un agréable moment de lecture. Je vais désormais aborder brièvement les nouvelles qui ont su me transporter.



La Condition, Marion Gallant :

Le zombie y est traité de façon décalée et ironique. Le récit est autodiégétique et le lecteur peut donc suivre en direct les transformations atroces que subit l’héroïne. Une réflexion originale sur l’ambition professionnelle.



Le Rêve étrange du Professeur Waldmann, Laurent Femenias :

Voilà une nouvelle qui pourrait marquer les balbutiements de la science-fiction. Un grand récit classique qui aurait pu s’appeler Hubris et Catharsis. Il n’y a pour ainsi dire pas de chute mais la richesse du style et du propos pallient ce petit inconvénient.



Le Réveil, La Manna :

Les images suscitées par le style étrange de cet auteur peuvent paraître absconses. Mais ce ton décalé sert à merveille un message inattendu dans un tel recueil. Une chute qui prête à sourire est suffisamment rare dans l’ensemble de cet ouvrage pour être mentionnée.



Le Carrefour du Diable, Olivier Masson

La principale originalité de cette nouvelle est de transporter la figure du zombie dans un espace temps inédit. Le Moyen-âge et sa peur du Diable.



Les Nouveaux cafards, John Steelwood :

L’auteur propose dans son récit un retournement des valeurs. Qui est le véritable monstre ? Le zombie ou l’être humain ? John Steelwood interroge son lecteur sur la légitimité de cet instinct de survie que possède l’homme.



Pantins, Yoann Legave :

Aucune autre nouvelle ne décrit avec autant de maestria les états d’âme du zombie qui se souvient avec regret de son ancienne condition d’être humain.



Les nouvelles des jurés Carine Roucan et Pierre Dupuis, Rémy Garcia et enfin Leïla Rogon mettent toutes trois en scène, sur des partitions différentes, l’amour jeté en pâture aux démons de la survie. La dernière oeuvre du recueil, celle de Lanto Onirina, sorte de point d’orgue d’un orchestre funèbre, met un point final à cette chasse aux zombies dont ni les personnages de papier ni le lecteur ne sortiront indemnes.



Je ne peux pas terminer ma critique en ne parlant pas des illustrations du génial Jimmy Rogon. La couverture est sanglante et trash à souhait. Elle attire l’oeil du potentiel acheteur et c’est exactement son rôle. Quant aux dessins intercalés entre les différents récits, ils sont d’une finesse et d’une exécution si parfaite qu’ils parviennent à hisser le gore et l’horreur au rang d’art. Ils subliment les pépites littéraires contenues dans ce très bon recueil.
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Nouvelles Peaux : Autres histoires extraord..

Un petit coup de cœur pour cette Anthologie originale qui revisite 10 oeuvres du maître Edgar Allan Poe. 10 œuvres, 10 nouvelles, 10 auteurs. Un recueil hétérogène, qui nous permet de voyager dans plusieurs univers stylistiques. La majorité des nouvelles sont de très bonne qualité et s'inscrivent dans la lignée horrifique mais voici mes petites préférences :



1. Insomniaque

2. Tous à la Morgue!

3. SMS



Le reste du classement :



4. Il parait que je suis fou (le plus original!)

5. Le Masque de la Mort Lente

6. Le point de non retour





7. Doppelgänger

8. Jamais plus!

9. La valise

10. Dédale
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Nouvelles Peaux : Autres histoires extraord..

Nouvelles peaux est un recueil collectif d'une petite dizaine d'auteurs publié aux éditions Luciférine. Petit point intéressant sur le nom de cette maison d'édition : rien à voir avec le diable ! La luciférine est (d'après ce que l'on m'a dit) un composant chimique qui permet aux lucioles de luire dans la nuit.





Ce petit recueil de 140 pages m'a été présenté par l'un des auteurs, et c'est avec beaucoup de curiosité que j'ai commencé cette lecture. Il faut dire que j'aime beaucoup Edgar Allan Poe, et lire des réécritures modernes est pour moi un autre moyen de prolonger l'oeuvre de l'auteur américain du XIXe siècle. Beaucoup de curiosité donc, et je dois dire qu'elle a été satisfaite ! Nouvelle Peaux a été une vraiment très bonne surprise avec une bonne qualité globale des nouvelles qui composent ce recueil et rendent un bel hommage au recueil (Nouvelles) histoires extraordinaires.



Les auteurs nous proposent une véritable plongée dans l'horreur. On ne sort en effet de nouvelle que pour plonger dans une autre parfois pire. C'est effectivement une véritable descente aux enfers que connaissent les personnages.

Mais c'est aussi un voyage dans les méandres de l'âme humaine, dans ses réactions physiques que psychologiques. Croyez-moi, on se remet en question quant à ce que l'on ressent en s'imaginant confronté à cette question. Et franchement, y réfléchir peut bousculer l'ordre des pensées tout au long de la lecture.



La suite sur le blog ! :)
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Nouvelles Peaux : Autres histoires extraord..

Disons-le d’emblée, ce recueil est assez inégal, quoique parfaitement cohérent du point de vue thématique : toutes les nouvelles (dix au total), teintées d’un fantastique macabre de bon aloi, sont conçues comme des hommages aux Histoires extraordinaires d’Edgar Allan Poe. Mais les textes ne se valent pas, stylistiquement parlant. Certains sont moins fins, plus laborieux, plus… scolaires. Cependant, on se laisse prendre au jeu, en dépit de formules et de traits faciles qui irritent parfois la rétine. La lecture se révèle distrayante, les atmosphères souvent prenantes et les univers inventifs (certains auteurs font preuve d’une imagination débridée !).



Suite de la critique sur mon blog !
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Zombies

Le travail sur ce livre est superbe ! Il y a des illustrations à faire froid dans le dos. Le concept de ce livre est assez originale car c'est un receuil de nouvelles qui ont été selectionées lors d'un concours d'écritures. Ainsi vous y retrouverez 16 nouvelles, dont celles du jury, qui se sont également prêté au jeu. Allant du plus soft au plus trash.



Mes préférées sont:

- Le réveil de LA MANNA,

- Le Carrefour du Diable d'Olivier Masson,

- Chaos de Leila Rogon.



Bien que les autres soient toutes aussi bonnes. Ce que j'ai aimé dans ce livre, c'est que le thème du Zombie ou de la Zombification est traitée différemment selon les auteurs. Ainsi, on peut être soit dans la tête du survivant ou bien dans celle de l'infecté. Il y en a des plus drôles que d'autres, des plus sarcastiques aussi. Ce qui créer un mélange très mordant.



Je recommande ce livre à un certain public avertis et aux amateurs de chair fraîche.
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Nouvelles Peaux : Autres histoires extraord..

Dix auteurs remettent au goût du jour les Histoires extraordinaires et autres nouvelles de Edgar Allan Poe, entre horreur, folie et fantastique, nous sommes gâtés. Aussi bien pour les fans inconditionnel de l'auteur de génie qu'était Poe que les néophytes, ce petit recueil est à posséder d'urgence!



Les nouvelles sont dans l'ensemble bien écrites, c'est fluide, et le vocabulaire utilisé par nos auteurs est plutôt riche. Outre les nombreuses références aux oeuvres originales, donner un petit coup de jeune à ces nouvelles, un pari assez risqué, mais pourtant bien réussi. En effet, les auteurs s'inspirent de l’œuvre originale pour recréer de nouvelles histoires, mais il n'a pas été compliqué de repérer certaines d'entre elles, comme Le Corbeau, Le masque de la mort rouge ou La chute de la maison Usher.



Si je ne devais garder que trois nouvelles, le choix est dur, mais j'ai eu un coup de cœur pour Le point de non retour de Théo Gwuiver, mêlant folie, expérimentations sur cadavre et mort étrange, Ils iront tous à la morgue de Unity Eiden, mêlant ici aussi la folie à la mort aux maladies purulentes et autres cadavres et Le masque de la mort lente de Morgane Caussarieu (décidément, elle m'épate de plus en plus! Réussir à quitter son domaine de prédilection, à savoir les vampires, et faire toujours aussi bien!), mélangeant SIDA et enfermement, qui reste dans la lignée du style de l'auteure : dérangeante à souhait! Et c'est bien ça qui m'a le plus plu dans ces trois nouvelles, le côté dérangeant, mêlant adroitement la folie à la mort, elles me sont restées longtemps en têtes après ma lecture.



Je n'ai cependant pas apprécier Jamais plus! de Bruno Pochesci. Le mélange des œuvres de Lovecraft, Stephen King et Edgar Allan Poe ne m'a pas plus enchantée que ça. Je n'ai pas non plus aimé Dédale, de Joëlle Cordier, qui est la seule qui m'a sembler trop légère et un peu éloignée de l'univers fantastique de Edgar Allan Poe.



En bref, un bon petit recueil bien écrit, qui plaira autant aux fans des œuvres de Poe qu'aux néophytes. Ça a été l'occasion de découvrir des auteurs talentueux à suivre, et donne envie de (re)lire leurs ouvrages pour certains. Merci beaucoup aux éditions Luciférines et au forum Au coeur de l'imaginarium pour ce partenariat!




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