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Critiques de Jean-Moïse Braitberg (6)
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Sexagénaire

Le narrateur a soixante ans passé, il s'est retiré à la campagne et son potager mais une chose le démange : le sexe. Et ce livre tourne beaucoup autour de son érection : site porno, partouze passée, travelo, etc. Les coincé(e)s ne vont pas apprécier. Il s'inscrit même sur des sites de rencontre, non pas pour trouver l'âme soeur mais une femme avec qui partager ses démangeaisons ; il en calcule même la rentabilité par rapport aux coûts : inscription, Cialis, repas. Il a beau être égocentrique, vieux garçon presque, il sait qu'il n'est plus de la première fraîcheur ; il apprend à développer des stratégies plus ou moins efficaces. Il se montre parfois macho, mais se cache derrière une attention particulière aux femmes, au féminisme même. L'écriture est parfois crue, parfois cynique, franchement drôle souvent ; toujours réfléchie sur notre monde pour un homme vieillissant et qui n'a pas envie de mettre son costume trois pièces au placard. Pas encore. et la fin est géniale.
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Sexagénaire

Notre héros sexagénaire s’est retiré à la campagne , cultive son jardin , continue à écrire et surtout continue à draguer .

Draguer le mot est exact , on ne peut pas dire que notre homme cherche une compagne mais sans aucun doute une partenaire sexuelle .

C’est parfois un peu osé , un peu irrévérencieux mais le plaisir de lecture est bien présent , même si comme le dit l’auteur ´ n’est pas Philipp Roth qui veut ´ et je suis bien d’accord , il y a tout de même une ressemblance bien agréable .

L’auteur évoque tout au long du roman sa judéité ,toujours de façon très subtile .

Un grand merci à NetGalley et aux éditions Accro .

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Sexagénaire

Une belle plume au service d’une histoire politiquement incorrect. Car il est de bon ton dans notre société de ne pas parler de la sexualité des séniors. Ces êtres sages de leurs expériences ne devraient plus avoir de libido juste des lumbagos.



Cette quête libidineuse d’un sexagénaire entre cynisme et poésie est un réel plaisir de lecture.

On sent du Philip Roth dans ce témoignage et ce n’est pas pour nous déplaire.



Un livre plus féministe qu’il n’y parait, où cette mise à nue d’un homme nous révèle beaucoup de l’évolution des relations hommes femmes.



Un grand merci à ACCRO Éditions et Babelio pour cette belle découverte.

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Sexagénaire

Avec la rentrée de nos chères têtes blondes a eu lieu une autre rentrée, bien plus jubilatoire et peut-être un brin plus sauvage : la rentrée littéraire. À cette occasion, Babelio a proposé un Masse Critique très riche. Sincèrement, je n’avais pas d’envie particulière en terme de lecture, aussi je me suis laissé portée par mon instinct en demandant qu’on m’envoie Sexagénaire d’un auteur que je n’avais jamais lu, Jean-Moïse Braitberg.



Au premier abord, je ne partageais guère de points communs avec le héros de Sexagénaire. À la retraire, replié dans la campagne, Roland passe son temps entre le jardinage et les sites de rencontres. Parce que le bougre veut chopper, désirant profiter de ses dernières années en forme pour jouir de la vie. Sincèrement ? J’avais un peu peur avant de me plonger dans l’ouvrage de monsieur Braitberg pour tomber sur une version masculine et poivre-et-sel de chick-lit légère. Si tu es un habitué de cet espace, ami-lecteur, tu t’es peut-être aperçu que le genre en question ne m’intéresse pas, malgré mon goût pour toute forme de littérature dite sentimentale. Du coup, une fois reçu le bouquin, j’avoue que je me suis un tantinet interrogée sur la pertinence de mon choix. Mais qu’en est-il au terme de ma lecture ?



Truculent. Voilà le mot qui est resté dans mon esprit tout au long de Sexagénaire. Son personnage principal est truculent. Insupportable aussi, à se concentrer à ce point sur sa queue. Un héros attachant malgré son obsession pour le sexe, son égoïsme et son féminisme discutable. J’aurais pu facilement détester ce Roland aux relents amers et cyniques. Pourtant je l’ai adoré. Parce qu’il est drôle, provocateur dans sa franchise, vulnérable aussi, d’une manière bourrue. Dès les premières pages je me suis marrée, et c’est suffisamment rare lorsque je lis pour que cela me réjouisse fortement. Ainsi le héros explique qu’il n’aime plus trop traîner avec ses amis depuis qu’il est vieux. Et là de décrire combien ce sont des bobos :



Ils sont tous allergiques au gluten, voient des fachos partout et traitent de pervers narcissique toute personne qui les contrarie. Page 12



Au fil des pages, j’ai eu envie de noter nombres de citations tellement je les ai trouvées mordantes. Un exemple ? Voici :



On dira ce qu’on voudra mais l’Histoire devrait rendre hommage à Valery Giscard d’Estaing d’avoir libéré le cul en images. Son élection en 1974 fut un petit pas pour la droite libérale mais un grand pas pour la branlette ! Page 22



Ou encore lorsque Roland décide de s’inscrire à un site de rencontres et qu’il explique combien cela est profitable du point de vu du fric :



Je peux encore m’offrir ça. Si je n’arrive à en chopper qu’une, même si elle n’est pas terrible, ce sera bien plus économique que d’aller aux putes. Page 30



La plume de monsieur Braitberg est la grande qualité de son ouvrage, une plume très talentueuse quand il s’agit de dépeindre un personnage, de nous faire profiter de sa vision du monde. Le narrateur est sans pitié dans ses monologues, intérieurs ou non. Enfin, l’auteur parvient à rendre son héros à la fois magnifique et pitoyable. Bref, de ce point de vu, un vrai coup de cœur !



En dépit de l’enthousiasme que je viens de partager, Sexagénaire ne décrochera pas le prix de l’excellence. Car l’histoire en elle-même, et particulièrement le dénouement, m’ont semblé de simples prétextes pour mettre en scène le personnage de Roland. Puis le coup de l’arroseur arrosé – je ne dévoile rien puisque la formule « tel est pris qui croyait prendre » figure sur la quatrième de couverture – est franchement trop facile. Surtout emmené avec maladresse.



Malgré tout, j’ai énormément apprécié ma lecture car il est rare, trop rare, qu’un livre parvienne à me faire rire. Rien que pour cela, et si tu es sensible au genre d’humour entrevu dans les quelques citations figurant dans ma bafouille, je ne peux que te recommander le roman de Jean-Moïse Braitberg.
Lien : http://altervorace.canalblog..
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Sexagénaire

Une tranche de vie se doit d'être vécue mais est aussi faite pour préparer la suivante et corriger les erreurs de la précédente.

Je m'attendais à un livre sur cette tranche de vie, 60-70, guère exploitée en littérature. Celle ci sanctionne la fin d'une vie professionnelle, inaugure la première décennie de retraite et prépare à ce que sera le décours de la vieillesse, entre 70 et 80 ans, avec une moyenne aux alentours de 75 ans pour son début, plus tôt si on a donné dans les excès néfastes au bien vivre.

Il y avait donc matière à écrire.



De Sexagénaire, rien de tout cela.

Trois livres en un, si je prends la liberté d'un tel découpage.



1 – Pour Roland Szydlowski, nouvellement retraité, soixante-huitard anarcho- écolo et ce que vous voulez d'autre, vous êtes tous des cons et plus particulièrement vous. Vieux cons pour ceux de son âge, jeunes cons pour les autres, quand aux plus âgés, Jean- Moïse Braitberg nous en parlera le moment venu. Des exceptions bien sûr, réduites à lui même et éventuellement ses clones, il va de soi.

Autre volet sympathique du bonhomme, son obsession du sexe, voyant une femme, 10 ans de moins, ne soyons pas trop exigeant, pour peu qu'elle soit à son goût, sa première pensée est de savoir s'il pourra glisser sa main dans sa culotte afin de tâter le terrain.



2 – Roland Szydlowski, nouvellement retraité, vieux soixante-huitard fidèle à ses idées qui n'ont guère évolué, s'est retiré en campagne profonde et cultive son jardin potager avec ses connaissances d'un docteur es plantations.

Vieux philosophe un brun nombriliste il égrène pour lui même et accessoirement le lecteur de jolies phrases ampoulées sur un peu tout un peu rien et un peu ce que vous voudrez.



3 – Ne lésinons sur la comparaison, la deuxième moitié du livre nous la joue Liaisons dangereuses. Tel est pris qui croyait prendre, les femmes se rebellent, je vous laisse découvrir le fin fond des choses.



Un couplet  composé par Roland.:



la seule chose qui compte quand on a tout raté,

Que l'on ne rêve plus et que l'on va crever

C'est la baise vous dis je et encore la baise

Sans amour, sans passion, juste pour oublier

qu'on s'est trompé sur tout.



Mon commentaire : on a toute sa vie pour ne pas la rater.



Jubilatoire, décapant, coloré, lisai je en quatrième de couverture, je vous recopie traîtreusement un échantillon de l'humour du bonhomme :



J'ai réalisé mon vieux rêve de traiter les flics d'enculés en sodomisant une maréchale des logis chef de la gendarmerie nationale.



Vous l'aurez compris, sexagénaire est un livre à ne pas prendre au premier degré. Bien écrit, bien construit, un humour à prendre avec un recul de sodomite, mais paix aux gendarmettes, d'autant que l'auteur confesse son besoin d'amour et son sens de la provocation, je me montre souvent désagréable, agressif et parfois odieux, façon de tester la sincérité de ceux que je croise.



Voyons la fin, voyons la chute. Souvent elles sont bien troussées.

Ici, c'est un peu juste. C'est dommage. C'est triste. C'est con.



Ps. Pour le style, je me suis aligné sur celui de l'auteur.
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Sexagénaire

Retiré à la campagne, le protagoniste sexagénaire, Roland, est à la poursuite de sa vie sexuelle, de la fougue de sa jeunesse perdue. En quête de renouveau, il décide de s’inscrire sur des sites de rencontre, et commence le plan de séduction de notre héros.

Le ton du roman est cynique, provocant. Il saisit plusieurs émotions chez le lecteur et malgré sa vision plutôt pessimiste, on finit par s’attacher au protagoniste.





J'ai aimé cette lecture pleine de rebondissements qu'on ne voit pas venir.
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