Odilon Redon
Quelques-uns veulent absolument restreindre l’art du peintre à ne reproduire que ce qu’il voit.
Ceux qui restent dans ces limites bornées se condamnent à un idéal inférieur. (…) Les maîtres nous prouvent que l’artiste, une fois en possession de son langage, une fois qu’il a pris dans la nature les moyens nécessaires à son expression, est libre, légitimement libre d’emprunter ses sujets à l’histoire, aux poètes, à son imagination.
(Journal intime « A moi-même »)
(page 119)