PASSAGE DE L'INCONNU
Fuyez ! Ne laissez rien !
Pas une trace obscure
sur le roc ! La mer est passée.
Que la lumière joue,
la mémoire ne dure
que l'instant d'un baiser.
Ton visage… Était-il
mitoyen de l'aurore
ou crispé dans sa nuit ?
Cheveux fous ! De mon cœur
il ne reste qu'un cri
que le soleil dévore.