[S]i la Vérité est Une, comme Dieu, et si l'on est certain de la posséder, les autres sont dans l'erreur. Il apparaît, en particulier, intolérable que la Vérité, puisqu'elle est unique, soit exprimée en trois versions. Deux sont de trop. Et l'on peut éprouver, de bonne foi, en toute logique, la tentation et même le devoir, comme un impératif absolu, de faire prévaloir, au besoin par la violence, la vraie version de la Vérité.