Ignoto deo ou comment un titre peut vous attirer dans un gouffre sans fin !
Le résumé du roman m'avait plu et c'est pour cela que j'ai accepté avec grand plaisir de le lire (et comme d'habitude, je me fais avoir). L'histoire tourne autour de deux mondes, trente-six milles spatio-temporelle et euh... plein de personnes !! =)
Bon ok, soyons sérieux deux minutes... Top chrono : L'histoire tourne autour d'un homme du nom d'Andrew. Un mec sans histoire, avec une profession stable (à se demander pourquoi ce sont les personnels hospitaliers qui ont le plus de soucis cf : Emergency), et une sexfriend des plus commodes. Pour le moment tout va bien, sauf que, ce dernier devient parano puis dangereux à croire qu'il est le diable en personne.
Globalement , le roman est intéressant pourquoi ?
Voici les raisons :
-Ça fait référence à la Bible, et moi en tant que croyante, je m'intéresse à tout ce qui pourrait se rapprocher de prés ou de loin à la croyance. En réalité, j'aime sans être trop sadique, remettre ma foi en question et ce livre semblait bien partit pour ça. L'auteur a su reprendre agilement le passage de la chute de Lucifer et la bataille des cieux. Et pour ça, je le félicite d'avoir penser de cette manière (même si je suppose qu'il y a d'autre version de cette histoire).
-En lisant, j'ai eu beaucoup de référence série comme Supernatural. J'ai trouvé une certaine similitude sans l'être. C'est-à-dire qu'il traite le sujet du bien et du mal de façon à ce que l'action ne soit pas plat. Vous voyez ? Ça bouge quoi !
Cependant, il y a quand même un aspect négatif :
- Je ne savais pas par où l'histoire débutait et se poursuivait (sauf à la fin). J'étais trop perdue. Malgré le fait que j'ai dû relire deux fois pour m'assurer que je n'avais rien perdu en chemin.
- Les émotions n'étaient pas superbement bien dispatchées. Andrew ressemble à un mec sans âme. Alors que pour la femme, là on ressentait tout l'amour du monde
- Mon dieu, la fin était pourrie. Enfin pas pourrie dans le sens c'est à chier, non, disons que je ne m'attendais pas à ça. Au fond de moi, je hurlais (parce que voila, il était tard quand je l'ai fini), car celui qui est censé être the big boss of the hell réagissait ainsi. Mais merde quoi !!! Là, ça m'a déçu en force T__T
Voilà en gros ce que ça donne. Jean-Sully Ledermann nous embarque dans une intrigue sans fin, où l'on se demande parfois où sont les rapport entre les parties, et c'est les deux dernières qui vous dévoilent toute l'affaire, un peu comme dans les films de thriller. Il vous tient en haleine qu'à partir de la centième page (ben oui sinon ça serais moins marrant à lire), et après vous ne lâchez plus le livre tant que vous ne saurez pas la fin. Bref... Trahison, Amour, Tristesse, Haine, Secte, Sociopathe, Psychopathe, Divinité céleste sont le cocktail de base de ce roman. Ma seule déception c'est la dernière partie du roman. Elle n'a pas ébranlée ma foi comme je l'espérais tant.
L'auteur à un style qui lui est propre, car il n'écrit pas comme les autres. J'ai pas eu du mal à le lire, juste que c'était simple au niveau des dialogues. Il n'aime pas trop décrire de ce que j'ai pu voir, que ça soit les lieux ou les personnes. Juste un simple passage de formalité je dirais. L'avantage, c'est qu'il y a beaucoup d'action, petit bémol : ce dernier prends trop de temps à venir.
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