[ Temps mort ma langue ]
sur ma tête les jours
si gros silence
forfait contre le calendrier
quête-carcasse qui taille l'élan
se vouloir cœur
et se révéler faible tel l'os que ravage un feu
chaque visage
pays brisé ou fuguent les aurores
quel vent recueillera mes fragments
corps mien
mémoire que la mort se remue à remonter
dans la bouche
murailles qui pèsent aussi fort
que flamboie une colère
m'improviser oiseau
mais l'aile par les hyènes enveloppée
ai peine suffisante
à égaler sang putréfié
automnes dans la gorge
écrire ma chute à la fleur
elle délègue jusqu'à ma flamme
un imparable crachat