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Critiques de Jérôme Herrscher (10)
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Les huit planètes, tome 1 : Trahir le berceau..

La Trilogie de Gaïa - Tome 1 Thanir le Berceau de la Nature



Voici venu le temps de la guerre sur une planète où les forces du bien et du mal se rencontrent à nouveau pour s'affronter. Un monde qui ressemble aux nôtres mais où la magie existe et ne s'est pas éteinte.



Un berceau pour la vie à l'origine où tous s'épanouies mais désormais corrompu par un mal qui prend racine et qui s'étend de terre en terre, corrompant les plus purs héros.



Thanir va devenir la terre d'une lutte sans merci entre les forces du Bien mené par le seigneur Chaytan Silver et ses fils, et les forces du mal à l'image d'Algona l'un des Huit Anciens et le sombre Shadowmaster.



Mélange de fantastique et de Folklore, ce n'est pas un roman d'Heroic Fantasy comme on l'entend mais un univers profond et riche, hérité d'une inventivité intéressante. C'est autant une quête pour des héros projetés dans ce monde pour l'aider qu'une lutte de pouvoir à tous les niveaux.



L'histoire est forte avec des personnages imposants, des mondes différents où chacun à sa propre quintessence. Ce qui pourrait chagriner les lecteurs est le fait qu'il y a trop de personnages, heureusement le glossaire est une aide précieuse. Pour un pointilleux comme moi, je trouve que cela manque de détails dans les combats et les aventures pour chaque groupe de personnages. Je m'attendais à plus d'action. L’auteur m'a rassuré sur le fait que la suite va éclaircir et se recentrer sur les personnages les plus importants.



Bonne découverte et bonne lecture.

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Les huit planètes, tome 2 : Les chevaliers d'..

Le royaume de Whiteseïd est menacé, arriveront-ils à le protéger ?



Mon Cher Lecteur, Ma Chère Lectrice, je vous emmène une nouvelle fois dans le monde de Jérôme Herrscher, les huit planètes – la trilogie de Gaïa.



Nous nous retrouvons avec nos combattants : Chaytan, El-Hatari le mage, Dragonfire le voleur et assassin, Carnage le guerrier et le discret mais puissant enchanteur et oracle Sudekachi.

Gaïa les attend car ils vont devoir entamer un périple solitaire qui révèlera leurs forces ou les anéantiront avant même que le combat qui se prépare, ne commence ! La liberté de Thanir est en jeu, il faut être prêt.



Mais la vengeance rode et dans le royaume des ombres, les choses bougent aussi. Onyx, Maître de Darkseïd et oncle de Gaïa (druidesse et porteuse de la nature) vient auprès de sa nièce pour lui montrer que la brèche entre les deux faces du miroir n’est pas seulement sur la terre.

Alors qu’Onyx s’adresse à Gaïa, les chevaliers apparaissent… Onyx n’a d’autre choix que de passer le message : le jeune paladin devra faire un choix crucial ! Soit la mort de ses parents, soit celle de sa bien-aimée.



Druidesses, mages, chevaliers, anciens, etc. sont tous fort bien occupés à comprendre ce qui se passe et à combattre le mal pour ne pas que le Whiteseïd soit aspiré par le royaume des ombres…



Jérôme Herrscher nous entraîne dans l’histoire de chacun des chevaliers et de leur quête solitaire. Chaque chapitre est plein de rebondissements et de suspense. Bien détaillé, bien structuré.

Il nous pose là, quelques révélations qui nous permettent de comprendre les deux royaumes et ce qu’il s’y est passé.

Qu’est-ce qui a fait que nous en sommes arrivés là aujourd’hui ! De véritables révélations !



Bon, je dois tout de même vous faire une petite confidence… Dans les deux premiers chapitres, il a fallu que je les relise pour être sûr de ne pas m’être mélangé les pinceaux. Oui, ces deux chapitres sont très denses. Mais une fois sûr, ben c’était parti ;) aspiré dans l’histoire, je n’ai pas vu passer la centaine de pages !

Et puis je dois vous dire que vous avez un glossaire à la fin du livre pour ne PAS vous mélanger ! Mais personnellement, lisant sur ma Kobo, je ne l’ai vu qu’à la fin ! Grosse béta que je suis…



Mon Cher Lecteur, Ma Chère Lectrice, enfin, nous plongeons avec plaisir dans le monde du Whiteseïd dans « Les huit planètes, les chevaliers d’Azuria et l’ombre maudite », le tome 2 de la trilogie de Gaïa de Jérôme Herrscher ;) Un livre plein de suspense, de rebondissements et de découvertes  On ne s’ennuie pas une seconde ! Dense et entraînant, un livre qui se dévore en deux temps, trois mouvements 


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Chaytan et Azuria, tome 3 : Là où tout a comm..

Après avoir découvert la plume de l’auteur à travers son roman Merlin et Morgane, l’épopée des apprentis, (Chronique littéraire #162: Les huit planètes,Merlin et Morgane, l’épopée des apprentis de Jérôme Herrscher,) je me suis plongée dans celui-ci qui s’inscrit dans la même saga mais dans une série différente. L’univers mis en place par l’auteur est vaste et pourtant le fait d’avoir lu deux romans appartenant à la même saga mais narrant l’épopée de personnages différents, prouve que malgré l’étendu de l’univers, l’auteur maîtrise son sujet et sa plume en restant constant et cohérent d’un roman à l’autre.



Dans ce nouvel opus, l’auteur part de sa réalité personnelle, nous invite à découvrir son passé, son vécu afin de nous expliquer le cheminement de son éveil spirituel qui la conduit à créer cet univers basé sur Merlin et reprenant toutes les légendes qui ont bercé notre enfance pour nous en révéler des messages cachés. A travers son alter ego, Chaytan Silver, l’enfant-dragon, il nous raconte comment sa vie a basculé et s’est intrinsèquement améliorée au fur et à mesure qu’il progressait dans son initiation à la magie et à l’accomplissement de sa quête sur Thanir.



Je trouve le postulat de départ original, fiction et réalité se mêle et on se plait à croire que ce que nous démontre l’auteur pourrait être vrai. L’imaginaire nous happe totalement, l’écriture est fluide, le récit dynamique, l’univers bien que complexe par sa richesse est bien explicité et développé. La vision des personnalités est assez manichéennes, les personnages étant soient adjuvants ou opposants au héros dans sa quête. On retrouve une trame à deux tiroirs entre l’initiation de l’enfant dragon et en toile de fond l’intrigue naissante dans le tome précédemment cité. Deux générations se rencontrent et devront s’opposer à un même fléau.



Comme je le disais pour ma précédente lecture de cet auteur, je suis impressionnée par la richesse de l’imaginaire et de l’univers construit par l’auteur. C’est une saga qui mérite d’être davantage connue tant elle se lit facilement et nous transporte le temps de quelques heures dans un autre univers.
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Les huit planètes, tome 1 : Trahir le berceau..

Envie de voir les héros des légendes que l'on vous racontait enfant et de savoir comment ils parvenaient à vaincre les Ténèbres ? Alors ce roman est fait pour vous : il fourmille de personnages, bons ou méchants, de créatures monstrueuses ou merveilleuses et de lieux plus enchanteurs les uns que les autres.

Attention toutefois de ne pas vous perdre dans tous ces lieux ! Heureusement il y a le lexique qui nous aide à nous y retrouver car les personnages sont nombreux et l'action toujours au rendez-vous. Vous verrez d'ailleurs, comme dans tout bon roman d'heroic-fantasy, les actions se mener en simultanée.

Si ce roman fourmille d'actions, il parle aussi de l'importance de la méditation et d'une certaine philosophie asiatique, de notre Terre hélas corrompue, et tout cela écrit de façon très fluide, sans temps mort et sans ennui.

Le roman est court, on en voudrait même plus au niveau des détails sur les lieux et les personnages. Mais qu'importe car des suites sont prévues. Quelles seront les prochaines épreuves de Chaytan et Azuria ?
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Les huit planètes, tome 1 : Trahir le berceau..

À l’aube du premier jour.



« Bon… Bonjour noble dragon… (soupir de soulagement)



Bonjour jeune voyageur. Tu as l’air épuisé, comme revenant d’un éreintant périple.



Vous ne pensez pas si bien dire! Je viens tout juste d’achever une quête, plutôt difficile et semée d’embûches, je peine à trouver les mots pour vous en parler.



Nous avons l’éternité devant nous, ne te presses point afin de me conter ton récit. Je suis tout ouïe. À en juger par ton état, je vais te laisser quelques jours pour te reposer. Laisse la douceur et le réconfort du sommeil panser tes plaies. »



Au matin du septième jour.



« Mes salutations noble dragon, je suis enfin remis sur pied !



En voilà une bonne nouvelle mon ami. J’espère que la convalescence ne fut pas trop longue.



Du tout ! J’en ai profité pour réfléchir à la meilleure manière de vous conter mon expédition. Je pense que je tiens quelque chose.



Exprime-toi donc, je t’écoute avec le plus grand intérêt. »



Le jeune voyageur prit alors la parole, fier d’énoncer les exploits dont il fut à l’origine, ragaillardi par son prompt rétablissement.



« Dans les méandres de ma PAL, sous les montagnes de bouquins poussiéreux entassés les uns sur les autres, dans les tréfonds numériques de ma liseuse, j’ai trouvé ma quête. Elle m’a happé, semblable à une caresse avant de m’emporter dans ses flots tumultueux. Elle s’intitule Les huit planètes, il s’agit du premier tome de la trilogie de Gaïa et m’a été remise par Jérôme Herrscher.



Quelles sont donc les épreuves que tu as traversées avec cet ouvrage ?



Oh, elles sont nombreuses. Je vais tâcher de les évoquer avec le plus de précisions possible, fouillant dans les tiroirs de ma mémoire déclinante.

L’ordre de mission était clair et concis, je devais lire ce livre afin de vous restituer mon ressenti à la fin de la lecture. J’ai donc débuté la lecture avec enthousiasme, curieux de fouler de nouvelles terres, d’élargir mon horizon livresque. J’ai vite rencontré un premier souci : la mise en page. Je pensais qu’il s’agissait d’un problème venant de ma liseuse (qui commence à avoir de l’âge dira-t-on), mais il semblerait que je n’ai pas reçu le bon fichier, ce qui a légèrement compliqué les choses. Pour vous donner un ordre d’idées, une ligne correspondait à trois mots, et ce tout au long de l’histoire. Je ne pouvais réduire les énormes marges sur le côté. De même, en observant les parchemins de quelques confrères, je me suis aperçu que leur version disposait d’une présentation des personnages ainsi que d’un glossaire, ce dont mon exemplaire était dépourvu. C’est cette mésaventure qui m’incita à prendre contact avec la maison d’édition, qui m’a de suite envoyé le bon fichier. Toutefois, ma lecture déjà achevée, je n’ai guère relu l’ouvrage, m’intéressant uniquement au glossaire afin de remettre de l’ordre dans mes idées.



En effet jeune barde, je n’ose imaginer l’inconfort pour lire.



Oui, malheureusement… Bien que je ne puisse en tenir rigueur à personne, vous exposer les conditions de lecture m’apparaissait important, afin de bien comprendre tout le contexte.

Je vais poursuivre mon exposé en entrant cette fois-ci dans le vif du sujet. Ce livre est le premier tome d’une trilogie intitulée Les huit planètes. Il tend à nous familiariser avec les piliers du monde qu’il décrit ainsi qu’avec ses personnages, comme la plupart des premiers opus. La Terre, perçue comme une planète corrompue, semble être le berceau du diable et de toutes les tentations, sans doute la pire des planètes….Amer constat pour les pauvres terriens que nous sommes, vous en conviendrez. Un groupe de voyageurs, issu de cette terre de corruption, va se retrouver propulsé sur Thanir, aussi appelé le berceau de la nature. Une quête les attend, aussi devront-ils s’armer de courage et de passion pour la mener à bien, révélant par la même occasion le vrai visage de certains membres…



Une bien belle promesse que cette histoire on dirait. J’aime quand cela touche aux voyages ainsi qu’à la découverte de nouveaux endroits, jusqu’alors insoupçonnés.



En effet grand maître dragon, vous avez l’esprit rêveur et une imagination fertile, sans nul doute comme l’auteur du livre. Tout au long de mon périple, des personnages sont venus à moi, tantôt amicaux, tantôt hostiles. Ils ont défilé en une file ininterrompue, uniquement perturbée par les combats faisant rage en toile de fond, et encore. Je ne saurais les lister ni les dénombrer, il y en avait beaucoup, beaucoup, beaucoup.... sans doute beaucoup trop vu l’épaisseur du livre. Plus d’une cinquantaine de nom sont cités (le glossaire déborde), dans un livre de moins de 150 pages, ce que je trouve presque inconcevable. Comment retenir tout cela ? Comment se familiariser avec chacun d’eux ? Comment comprendre le rôle de telle ou telle personne ? Je me suis perdue dans les noms et les origines, dans les missions et les quêtes personnelles. Certains noms sont empruntés à d’autres univers, parmi lesquels j’ai cru reconnaître World of Warcraft et Skyrim. On sent une très forte inspiration geek, ce qui n’est normalement pas pour me déplaire mais ici… Je n’ai pas saisi le sens de ce mélange de cultures, de ce croisement entre jeux vidéo, films et Grèce antique. Une fois le choc du nombre passé, un autre choc survient, sans doute tout aussi violent. Toutes les femmes sont belles, charismatiques et bien en formes, tous les hommes sont musclés et courageux… Oui, vous me voyez venir. Hormis Chaytan (dont le nom me fait lever les yeux au ciel), tous les personnages sont caricaturaux. Les mêmes adjectifs sont utilisés pour les décrire, sans cesse. J’ai eu énormément de mal avec cet aspect du livre, incapable de m’attacher aux voyageurs ou à leurs hôtes, le barrière du cliché m’empêchant d’aller plus loin.



Quelle verve mon ami ! Tu as lâché tout cela d’une traite, n’est-ce donc pas un peu exagéré ?



Peut-être avez-vous raison, voix de la sagesse. Sans doute me suis-je égarée en chemin, frustrée par le format du texte que je juge trop court et inadapté, non seulement au fond mais aussi à la forme. En parlant ainsi, j’ai reproduit, de manière hyperbolique, les multiples et parfois interminables répliques des personnages. Les protagonistes font la narration… à la place du narrateur. Je m’interrogeais parfois quant à l’identité de l’interlocuteur tant je ne parvenais pas à distinguer sa façon de parler, tant cela me semblait appartenir au récit pur et non pas aux dialogues. M’est avis qu’il faudrait réduire la taille et/ou le nombre de réplique afin de permettre à la narration de s’exprimer librement. Il ne faut pas que le lecteur perde de vue qui parle ni ce qu’il souhaite exprimer, c’est un autre point que je vais aborder sans plus tarder.



Tu as toute mon attention jeune et intrépide guide.



Ce que je m’apprête à vous conter est en lien avec ce que j’ai pu dire précédemment. Je désire aborder le sujet qu’est la plume de l’auteur, et par conséquent la forme du récit. Je ne peux nier que l’auteur maîtrise la langue française et qu’il aime jouer avec elle, sans doute amoureux du détail et perfectionniste dans l’âme. Toutefois, je ne peux que reconnaître que cette plume, telle qu’elle, est beaucoup trop libre et volage. J’entends par là que l’auteur use, sans doute à outrance et peut-être sans s’en rendre compte, de l’hyperhypotaxe. Vous savez, ce dont Proust raffole, ces phrases à rallonge pleines de subordonnées qui donnent le tournis. Et bien c’est de cela dont je parlais quand j'exprimais mon incompréhension face aux discours de certains personnages. De plus, il arrivait que certaines phrases ne soient pas du tout ponctuées…. Je faisais le test de lire sans marquer la moindre ponctuation et j’en arrivais à ne plus avoir de souffle. Toujours concernant la plume, j’évoquais l’amour du détail de Jérôme Herrscher, qui se révèle être une arme à double tranchant. D’un côté, les précisions permettent de se représenter les décors et des éléments parfois superflus, d’un autre côté, cela encombre des phrases déjà très longues et denses. Des éléments superficiels sont décrits, là où j’aurais aimé que certains points soient davantage approfondis. Bien que le vocabulaire soit, dans l’ensemble, plutôt riche, j’ai trouvé qu’il y avait encore énormément de répétition et que les mêmes occurrences revenaient toujours dans les descriptions, de personnages comme de lieux, à savoir jeune, belle, bleu et pin. Il y avait des pins partout, sans que je sache expliquer pourquoi. »



Un ange passa.



« Souhaite-tu un moment avant de poursuivre le récit de tes aventures ?

Si vous le permettez, j’aimerais me retirer quelques heures. »



« Te voilà enfin revenu ! J’ose espérer que ton petit somme t’a porté conseil.



Combien de temps ai-je dormi ?



Peu importe la durée, l’essentiel est que cela fut réparateur.



Ne vous en déplaise, j’accorde une grande importance aux repères spatiaux-temporels, dans les livres mais pas que ! J’ai mis à profit le temps que vous m’avez accordé pour développer un nouvel aspect de ma réflexion. Ce dernier concerne la temporalité. Loin d’être linéaire, le récit offrait de nombreux sauts dans le temps. Comme pour les détails, cette arme peut se retourner contre son détenteur. Le premier jour, le septième jour, le dixième et hop de retour au premier… Oui, un changement de personnage impliquait à retour à zéro dans le compte des jours, ce qui n’a rien d’évident. De même, le premier jour de quoi ? De la venue des voyageurs sur la planète ? Je n’arrivais plus à tenir le compte de quel jour pour qui ni de ce qui s’était passé ou non. Je ne me représentais pas non plus la planète ni son importance. Mentionner des légendes ainsi qu’un mythe créateur est une bonne chose pour poser les bases d’un univers, encore faut-il que le lecteur ne soit pas noyé sous les informations abondant en ce sens. J’entends par là qu’il n’y a nul besoin de s’attarder sur les descendants d’untel ou untel, ce sont des axes qui trouveraient davantage leur place plus tard, quand tout est posé et que le lecteur a eu le temps de tout assimiler. Encore une fois, le format ne joue pas en la faveur de l’histoire. 146 pages c’est trop court pour écrire une genèse et la développer, cela donne une sensation de survoler les choses alors qu’il y a matière à exploiter ces différents éléments.



Tu sembles vraiment avoir des griefs contre le format du livre !



Il y a de quoi je dirai ! Même pour un premier tome qui se veut servir de pilier, c’est trop peu et le récit est trop dense. Le dosage n’est pas bon à tel point que je ne comprenais plus rien. Je ne parviens pas à identifier les forces en présence ainsi que qui agissait pour le bien et qui pour le mal, bien que cela demeure malgré tout très manichéen. Les combats auraient pu être intéressants mais pas assez intenses et entrecoupés de dialogues qui cassaient le rythme. Au terme de la lecture, je ne sais toujours pas pourquoi la planète sur laquelle les neuf voyageurs ont atterri est aussi importante, ni en quoi constitue le rôle certains voyageurs. Honnêtement, je patauge, et ce n’est pas faute d’avoir relu de nombreux passages pour comprendre.



C’est regrettable, le pitch avait l’air si bien… Je peux lire la tristesse dans tes yeux, sans doute n’aimes-tu pas te livrer à ce genre d’exercice.



Non, du tout. C’est tout ce que j’exècre. Parler d’une histoire en ayant l’impression d’en dire du mal alors que certains l’ont adoré, être hanté par la sensation d’être passée à côté du livre et devoir expliquer pourquoi, en toute honnêteté.



Je crois qu’il est grand temps d’achever ton récit. As-tu un dernier point à soulever ?



Il semblerait que oui, je me dois de vous parler d’une chose, une dernière, avant de conclure ce long exposé.

J’ai pu observé, à la lumière de cette mélange, différentes inspirations et notamment une très forte influence des jeux vidéo. Peut-être est-ce erroné, peut-être pas, toujours est-il que je ressens le besoin de vous faire part de cela. Je pense notamment à Skyrim et World of Warcraft, comme évoqué précédemment, pour les noms mais aussi pour le style de jeu. J’ai eu l’impression d’être dans un MMORPG avec des PNJ (personnage non joueur) qui distribuent les quêtes et donnent des objets pour avancer. Chaytan, le héros de l’histoire, doit récolter des gemmes que les autres personnages lui fournissent afin de mener à bien sa mission et de terrasser son ennemi. La longueur des répliques me conforte dans cette idée ; certains individus n’apparaissaient qu’une fois, débitant une histoire sans doute apprise par coeur et finissaient par donner une mission à chaque autre personnage présent, de telle manière à distribuer les cartes et répartir les rôles, comme un meneur de jeu. Je me croyais vraiment dans un jeu vidéo, suivant les aventures d’un voyageur égaré, d’une âme en peine cherchant à accomplir sa destinée.



Il me tarde d’écouter ta conclusion. Jeune guide, la parole est à toi, une fois de plus.



Vous l’aurez compris, cette lecture fut plutôt compliquée et trouver les mots justes n’a pas été une mince affaire. Le véritable souci de ce texte repose dans sa taille qui n’est pas adaptée pour permettre aux nombreuses et bonnes idées de l’auteur de prendre vie, de prendre corps et de ne faire qu’un avec le fond. Tous les points que j’ai soulevés sont perfectibles et en aucun cas définitifs. Pour avoir eu l’occasion d’échanger un peu avec le créateur de cet univers, Jérôme Herrscher, j’ai senti en lui un auteur impliqué et désireux de bien faire. Il m’a notamment envoyé une bande-annonce de son livre ainsi que la carte du monde dans lequel se déroule l’action. Preuve en est qu’il souhaite mettre en place une saga riche et complète. C’est donc avec regret que j’achève mon discours, le coeur gros de n’avoir su appréhender et apprécier cette oeuvre comme l’auteur aurait aimé que ce fut le cas.



Je te remercie pour ce récit détaillé de tes aventures et te remets la gemme de la sincérité. Aussi douloureuse soit-elle a accepté.


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Les huit planètes, tome 1 : Trahir le berceau..

Pour pouvoir sauver la terre, il faut revenir aux origines…



Mon Cher Lecteur, Ma Chère Lectrice, je vous embarque dans une histoire science-Fiction. Elle est vraiment sympa ;) D’ailleurs, je remercie Jean-Christophe de 9 éditions et Jérôme pour m’avoir permis de découvrir ce livre 



Alors, il faut que je vous fasse une confidence ! Ce livre, je l’ai lu en parallèle du visionnage des trois volets du Seigneur des anneaux ! Et vous savez quoi, je me suis régalé !

Rien à voir hein, mais en fait, je suis resté cocooning dans une atmosphère de quête, d’enquête, du mal face au bien…



Bon ce n’est pas tout, mais il parle de quoi le livre ? Eh bien, nous faisons la connaissance de nos personnages, les terriens voyageurs venus sur Thanir pour tenter de vaincre le mal.

Ah, petite précision, qui doit être mise en valeur car rare ! L’auteur a mis dès le début du livre, la liste et les caractéristiques des différents personnages que l’on rencontre au cours de l’histoire. Ça c’est génial ! Ensuite, bien évidemment, on retrouve une liste à la fin. Donc dès le départ, nous ne sommes pas perdus.

Chaque voyageur, au nombre de neuf, est lié avec un dragon et à une gemme. De plus, le guide Chaytan va devoir traverser différentes étapes, auprès et avec l’aide de la belle Azuria, pour acquérir ses pouvoirs. Thanir est corrompue par les sorciers dragons.



Avertissement pour les lecteurs, lectrices, soyez très attentif à tous les détails car ils ont leur importance et ils pullulent ;) Oh non, ce n’est pas dérangeant, aucunement, bien au contraire. Cela nourrit l’histoire et nous permet de comprendre aisément les tenants et les aboutissants. Car nos voyageurs, vont devoir être armés pour lutter convenablement et éviter les pièges des forces du mal !

Car vous vous en doutez, mes loulous, le mal est assoiffé de pouvoir et ne reculera devant rien, ni personne.



Nos héros auront-ils le temps, le pouvoir et la force de combattre ces êtres maléfiques ? La corruption, les mensonges et les sortilèges sont grands, forts et nombreux…



Jérôme Herrscher nous plante là, dans ce premier tome un super décor. Un début d’intrigue puissant et à l’imagination fertile. Nous sommes emportés par le suspense qui couve, le mystère qui entoure cette planète et bien plus encore.



La plume de Jérôme est hyper fluide et heureusement, face à la somme de détails, c’est délectable. On s’attache à certaines personnages, on se sent sur une autre planète (c’est le cas de le dire), dans un environnement apaisant et pourtant mystérieux, tout en étant sur le qui-vive des évènements à venir ! Ça c’est fort !

Je ne vous dirais pas que je déteste la compagne de Chaytan ! Dès le début j’ai souhaitais qu’il lui arrive quelque chose ! Bref, passons ;)



Mon Cher Lecteur, Ma Chère Lectrice, je suis heureuse de vous dire que je me suis régalée de ce livre. En plus, il va y avoir une suite qui augure de sacrés évènements ! Je me langui d’y plonger… Je vous recommande, bien sûr ce livre ! La plume fluide et envoûtante de Jérôme est juste fabuleuse pour une histoire pareille. Il ne tarit pas de détails pour notre plus grand plaisir et l’histoire est bien ficelée, bien aménagée, le suspense et les rebondissements sont de rigueur ! Alors si le cœur vous en dit, ne vous gêné surtout pas et plongez à corps et à tête perdue dans cette histoire ;)


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Les huit planètes, tome 2 : Les chevaliers d'..

Ce second tome ne démérite pas par rapport au premier : toujours plein de batailles, de mystères, de personnages veules ou courageux, de traîtrises et emprunt de mysticisme.

Nous allons cette fois plus loin car le couple Chaytan/Azuria va devoir se séparer pour reconstruire le monde.

Les dieux et entités juste évoquées dans le premier tome vont ici apparaître dans toute leur splendeur qu'elle soit lumineuse ou sombre. Des explications sont données sur la naissance des mondes et sur leurs créateurs et le pourquoi de leur séparation et de leur impossible réconciliation.

Nous allons ainsi en découvir plus sur le passé de Chaytan.

Ce que j'ai aimé ce sont les explications données pour mieux nous y retrouver dans ce monde immense qu'a créé Jérôme Herrscher. Nous y apprenons la genèse des huit planètes ce qui rend le récit plus accessible, je trouve, par rapport au 1er tome.

J'ai aimé aussi que les personnages se séparent pour affronter chacun leurs épreuves et aller au bout d'eux-mêmes. On retrouve bien alors ce qui fait la force de l'héroïc-fantasy : des personnages qui doivent se séparer pour affronter des épreuves qui les révèleront à eux-mêmes, qu'ils soient hommes ou femmes par ailleurs car une grande place est laissé aux héroïnes – ou « méchantes »- de l'histoire.

Le récit est court mais intense et sans temps mort. J'ai été très émue par le destin d'Azuria et surtout de Chaytan, prêt à tous les sacrifices.
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Les huit planètes, tome 3 : Merlin et Morgane..

Lorsque j’ai commencé ma lecture j’ai de suite plongé dans un vaste univers imaginaire. L’auteur nous emmène avec lui à la rencontre de Vandergast, de sa création/naissance au moment où son père Merlin, part en quête d’apprentis pour protéger les différents berceaux (univers) du Mal qui croît dans l’ombre. Ce roman est le tome 5 de l’épopée des huit planètes mais ils peuvent se lire indépendamment les uns des autres.



Cette lecture narrée par Vandergast, qui n’est autre que le fils de Merlin, nous propose une revisite de tous les grands thèmes fantasy, merveilleux qui jalonnent notre parcours collectif, du voleur d’Agrabah au cycle arthurien. Il nous invite à découvrir la réelle histoire de ces légendes à travers le parcours des disciples de Merlin. Si au début de ma lecture j’étais un peu perdue, manquant de repères je pense devant cet univers riche et complexe décrit par l’auteur, néanmoins sans avoir lu les autres romans nous avons par la suite tous les éléments pour mieux comprendre et situer cette aventure dans le grand ensemble que forme sa saga.



Les personnages sont ambivalents, le récit rythmé et dynamique. Parfois un peu trop rapide mais à partir du milieu de l’intrigue, l’auteur prends davantage de temps et les destins croisés des différents disciples prennent sens dans l’intrigue filée en arrière-plan. J’ai beaucoup aimé le personnage de Morgane malgré son caractère pour le moins provocateur et surtout les révélations finales qui changent notre regard sur elle. Le style d’écriture se rapproche du langage oral faisant de ce roman un conte oral raconté le soir au coin du feu. S’il y a quelques aspects de la forme qui m’ont parfois dérangés, j’ai apprécié ma lecture et j’ai été impressionné par la richesse de cet univers.



L’imaginaire de l’auteur est impressionnant si bien que l’on passe outre les quelques maladresses et répétitions pour en savoir davantage sur l’avancée du récit. La fin laisse présager bien des aventures aux personnages et l’on est avide d’en savoir davantage. N’hésitez pas à vous pencher sur cette saga dont l’univers complexe est bien ficelé.
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Les huit planètes, tome 1 : Trahir le berceau..

Un beau départ pour cette trilogie fantasy épique !

Un concept original et revisité avec la touche personnel de l'auteur : le voyage dans le temps et les espaces ! Bravo !
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Les huit planètes, tome 2 : Les chevaliers d'..

C’est un bon roman de Fantasy aux multiples références mythologiques et à la légende arthurienne. L’univers de l’auteur est bien construit et il est riche en détails sans être « fouillis » ! Bravo !

On voyage dans le temps et les espaces. Un concept travaillé et intéressant même si on l’a déjà vu dans d’autres récits. Jérôme Herrscher a su y ajouter sa touche personnelle. Un vrai plus de la part de l’auteur : le glossaire ! Cela permet au lecteur de s’y retrouver au milieu des nombreux personnages ! ;)

Mon petit bémol, et c’est un point de vue tout à fait personnel : le rythme est parfois trop rapide et c’est frustrant ! Les scènes s’enchaînent très vite et il m’a manqué une touche d’émotion et d’action à certains moments.

Les personnages sont attachants et les liens qui les unissent ajoutent une réelle valeur à l’histoire et cela nous permet de nous attacher à eux et d’avoir envie d’en savoir plus car l’aventure n’est pas finie ! D’autres épreuves attendent nos héros…

J’ai beaucoup aimé les explications fournies dans le tome 2 sur les origines des mondes qui ne sont pas sans rappeler Les Métamorphoses d’Ovide ! ;) J’adore !

La plume de l’auteur est fluide et agréable, j’ai passé un bon moment de lecture ! Il y a tous les ingrédients pour être transporté dans un monde dépaysant et original. Amateur du genre, vous pouvez y aller sans hésiter !
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