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Citation de Woland


[...] ... La famille du défunt garde le cadavre sous son toit trois jours durant ; puis le mort est acheminé à dos d'homme jusqu'au cimetière céleste. Pendant le trajet, le porteur ne doit, à aucun moment, regarder en arrière ; à la sortie du village et à chaque carrefour, on brise une jarre d'argile rouge pour empêcher l'âme du mort de revenir tourmenter les vivants. Un maître de cérémonie allume des feux d'encens ; les plus fortunés font venir des lamas qui récitent des mantras pour élever les mérites du défunt jusqu'au royaume de Bouddha. Ils espèrent ainsi obtenir sa réincarnation dans la Roue de la Vie ou la vie éternelle dans le royaume de Bouddha. Le maître de cérémonie procède au dépeçage du cadavre. Ensuite il broie les os avec un marteau de fer pour les réduire en pâte. Quand il s'agit d'os tendres (des os d'enfants, par exemple), il ajoute de la tsampa (= farine d'orge, ordinairement consommée mêlée au thé salé et au beurre de yack) à cette pâte afin de l'épaissir avant de la donner en pâture aux vautours. On reconnaît les morts bouddhistes au signe propitiatoire incisé sur leur poitrine. La remise de la peau du crâne à la famille du mort clôt les funérailles. Les relations avec le défunt se poursuivent ensuite par des dons d'encens et des prières aux bouddhas. ... [...]

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