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Citation de Woland


[...] ... [Sa soeur] s'approcha de lui et lui versa à nouveau du thé chaud dans son bol. Il la regarda.

- "Déboutonne donc ta chemise. Tu ruisselles de sueur. Il y a beaucoup de femmes [en Chine] ?"

Il regarda les yeux, puis les lèvres de sa soeur.

- "Elles ne portent pas la robe tibétaine. Elles se mettent des blue-jeans moulants. Pour dormir, elles enlèvent tout, pas comme nous qui gardons notre tchouba (= manteau en peau de mouton chez les bergers, en feutre garni de parements de fourrure chez les plus riches)."

Il détourna les yeux. Elle détourna les yeux.

Autrefois, ils dormaient ensemble. Autrefois, il avait glissé la main à travers la manche de sa soeur jusqu'à toucher les pointes de ses seins. Il avait fourré sa main entre ses cuisses. Elle s'était réveillée, ses cuisses avaient tressailli. Elle avait repoussé sa main et s'était écartée de lui.

Depuis, il ne pouvait plus regarder une femme sans penser à la steppe. A ce souffle moite et oppressant qui colle à la steppe. ... [...]
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